Musée Hergé
Le musée Hergé est un musée consacré à l'auteur belge de bandes dessinées Hergé, créateur des Aventures de Tintin, de Quick et Flupke et de Jo, Zette et Jocko, Popol et Virginie et de Totor, CP des Hanetons. Situé à Louvain-la-Neuve (province du Brabant wallon, en Belgique), le bâtiment de 3 600 m2 a été dessiné par l'architecte français Christian de Portzamparc et a officiellement ouvert ses portes le .
Historique
    
Le musée comporte huit salles d'exposition permanente, une salle pour exposition temporaire, une muséographie interactive où Hergé raconte par enregistrements interposés, quelques secrets de son succès planétaire, une reconstitution de son studio de création, plus de 80 planches originales, 800 photos et documents inédits. Stéphane Steeman, grand connaisseur de Hergé céda une partie de sa collection à Fanny Rodwell, veuve de Hergé, en espérant la création de ce musée. Sa construction, 15 millions d'euros, a été financée sur fonds propres par Fanny Rodwell-Vlamynck, la seconde épouse d'Hergé, administratrice de la société Moulinsart, gestionnaire de l’œuvre littéraire d'Hergé, tandis que le terrain a été mis à disposition par l'université de Louvain. Les Studios Hergé comptaient initialement y attirer 200 000 visiteurs par an. Le musée a reçu un total de 400 000 visiteurs durant ses 5 premières années d'activité[1].
Le projet initial de l'héritière d'Hergé et de son mari, Nick Rodwell, était de créer le musée à Bruxelles. Des contacts avaient été établis avec Henri Simons, échevin de la ville chargé de la culture. La localisation proposée par celui-ci dans un quartier en transition sociale et urbanistique (place Fontainas) n'ayant pas convenu aux créateurs du musée, ils ont établi des contacts avec les autorités de Louvain-la-Neuve.
Adresse
    
L'adresse du musée, « Rue du Labrador, 26 », est un hommage à l'adresse de Tintin imaginée par Hergé dans ses albums : 26, rue du Labrador[2].
Le Petit Vingtième
    

Le Musée Hergé dispose d'un café-restaurant nommé le Petit Vingtième en référence au supplément jeunesse du quotidien catholique conservateur Le Vingtième Siècle qui a publié pour la première fois les aventures du célèbre reporter Tintin ().
Critiques
    
Lors de la présentation du bâtiment à la presse le , celle-ci ne put ni photographier, ni filmer l'ensemble des pièces exposées « pour éviter une multitude de prises de vue des originaux qui sont exposés dans les salles »[3]. Cela provoqua la colère de certains journalistes, qui quittèrent l'inauguration[4].
La construction du Musée Hergé a en outre entraîné la fermeture de la Maison des Jeunes de Louvain-la-Neuve, le bâtiment qu'elle occupait et qui se situait aux abords de l'actuel emplacement du musée ayant été rasé[5]. Depuis, la Maison des Jeunes à retrouvé un toit, à quelques pas de là, à la voie des Hennuyers.
Accès
    
La gare de Louvain-la-Neuve est située à 400 m du musée, la gare des bus TEC (notamment terminus des lignes Express) se trouvant à 500 m.
Galerie
    
 Le musée durant sa construction. Le musée durant sa construction.
 Façade latérale Façade latérale
 
Notes et références
    
- Après cinq ans, le Musée Hergé mise sur le long terme, Belga, lalibre.be, 22 mai 2014
- « Philippe Goddin : "L'adresse du Musée Hergé est très simple à mémoriser puisque c'est l'adresse de Tintin 26, rue du Labrador" », sur France Culture (consulté le )
- « Les médias interdits de montrer le Musée Hergé » sur lesoir.be
- « La presse en colère à l'ouverture du Musée Hergé » sur rtbf.be
- Michel DEMEESTER, « Chez Zelle aspire à retrouver un toit », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
    
    Article connexe
    
Liens externes
    
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