Muriel Debié

Muriel Debié naît à Pau le 28 décembre 1967. Après des études à Henri-IV puis à l'École normale supérieure, elle s'engage dans une voie d'orientaliste à l'Institut catholique de Paris puis à la Sorbonne (Paris IV), où elle présente une thèse dirigée par Bernard Flusin sur l'historiographie syriaque occidentale[1].

Elle enseigne comme directrice d'études à l'École pratique des hautes études (EPHE), où elle tient la chaire de Christianismes orientaux[2]. L'un de ses sujets de recherche concerne les relations complexes qu'entretiennent les chrétiens et les musulmans dans les premiers califats musulmans[3]. Par ailleurs, Muriel Debié intervient notamment à France Culture sur des sujets touchant à ses recherches, comme Ephrem le Syrien, la ville d'Antioche, la figure de Jacques de Saroug, entre autres[4]^,[5]^,[6]^,[7].

Elle est généralement considérée, avec sa collègue Françoise Briquel-Chatonnet, comme une syriacologue importante[8]^,[9]. Les deux chercheuses collaborent aussi dans le cadre des Belles Lettres, dont elles dirigent l'édition de sa nouvelle collection consacrée à l'Orient chrétien[10]^,[11]. Leur ouvrage commun, Le monde syriaque, reçoit un grand prix de la part de l'Institut du monde arabe en 2018[12]^,[13] et le prix médiéviste de la Dame à la licorne[14].

L'année suivante, en 2019, Debié participe à la rédaction du Coran des historiens[15]^,[16]^,[17] puis rejoint l'Institut Universitaire de France comme membre senior en 2020[18].

En novembre 2022, elle devient chevalier de l'ordre national du mérite pour ses recherches universitaires[19].

• Chevalier de l'ordre national du Mérite[19]

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