Municipalité provisoire de Venise

La municipalité provisoire de Venise (en italien : Municipalità Provvisoria di Venezia) est le régime politique mis en place dans la ville homonyme durant l'occupation française de Venise, entre le , à la suite de la chute de la république de Venise quatre jours plus tôt et l'arrivée des troupes autrichiennes dans la ville, le , conformément au traité de Campo Formio.

L'invasion française de la république de Venise aboutit à l'abdication du dernier doge, Ludovico Manin, au cours de l'ultime séance du Grand Conseil (en italien : Maggior Consiglio ; en vénitien : Mazor Consejo), le [1],[2]. Quatre jours plus tard, une municipalité provisoire est instaurée par l'armée d'occupation[1],[2]. Le , le traité de Campo Formio signé entre la République française et l'Autriche, partage les anciens territoires vénitiens entre la République Cisalpine à l'ouest de l'Adige, et la monarchie des Habsbourg à l'est. Le , les troupes autrichiennes entrent dans Venise, marquant la fin de l'éphémère municipalité provisoire[1],[2].

Notes et références

  1. (it) Giovanni Scarabello, « L'ultima fase della serenissima - La politica : la municipalità democratica » [« L'ultime phase de la sérenissime - La politique : la municipalité démocratique »], sur Encyclopédie Treccani, (consulté le ).
  2. (it) Giacomo Girardi, « Per li nemici del popolo, li controrivoluzionari, li ribelli alle autorità : Le confische nella Venezia democratica (1797) », Mélanges de l’École française de Rome - Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, OpenEdition Journals, nos 129-2, (lire en ligne, consulté le ).
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