Mo'Kalamity

Mo'Kalamity est une chanteuse de reggae roots française originaire du Cap-Vert.

Biographie

Née à Santiago (Cap-Vert)[1], Monica Tavares arrive en France à l'âge de cinq ans et demi lorsque ses parents décident de quitter l'île pour rechercher une meilleure condition de vie. Elle grandit en région parisienne et découvre à l'adolescence différents genres musicaux dont « la soul, le gospel, le blues, le jazz ». Elle choisit finalement le reggae pour son « rythme » et son « groove », se reconnaissant à travers les artistes jamaïcains fiers de leurs origines africaines[2].

Entre et , elle est notamment choriste pour l'artiste reggae King Malik[3]. En , elle décide de lancer sa carrière solo[4].

En , le groupe The Wizards est formé[5]. Il est composé de : Anne aux claviers et aux chœurs, Benoît à la basse, Franck à la guitare, Kael à la guitare rythmique et aux chœurs, Mano (ou Nono) à la batterie.[réf. souhaitée]

Le premier album de Mo'Kalamity ― Warriors of light ― sort en  ; il est auto-produit grâce au public et à l'association L'assos'piquante. Les morceaux sont notamment arrangés par Johnson Makende, ex-leader du groupe reggae caraïbes Exode, et sa compagne Anne Riou[6].

En , elle est nommée dans trois catégories des Cabo Verde Awards[7].

En , toujours accompagnée de The Wizards, elle participe au Garance Reggae Festival[2]. En octobre sort l'album Freedom Of The Soul[8]. Une tournée est organisée en Europe en [réf. souhaitée].

Début , elle part enregistrer à Kingston One Love Vibration en collaboration avec Sly & Robbie. RFI juge positivement le résultat écrivant que l'« identité artistique » de chacun est respectée, ce qui permet à Mo'Kalamity de « faire entendre sa voix aux modulations orientales »[9]. Marianne considère que l'album « très réussi [...] livre un moment de sérénité contagieuse »[10].

En , elle sort un single intitulé Le Pouvoir en featuring avec Tiken Jah Fakoly[11].

Style et inspirations

Influencée par les artistes des décennies 1960 et 1970[12], elle reconnaît le caractère « militant » de ses chansons[5] et considère que la musique reggae donne une voix aux plus défavorisés[4]. L'unité de l'Afrique mais aussi l'exil ou encore l'émancipation des femmes sont des thèmes abordés dans son répertoire[2].

Discographie

Voir aussi

Notes et références

  1. (de) Stefan Franzen, « Mo’Kalamity holte sich in Jamaika neue Inspiration – Konzert in Emmendingen. », sur www.badische-zeitung.de, (consulté le )
  2. Hortense Volle, « Mo’Kalamity, reine africaine du reggae-roots français », sur PAM - Pan African Music, (consulté le )
  3. Nicanor Haon, « Mo’Kalamity & The Wizards, reggae roots et frais le 14 avril au Divan du Monde et en tournée toute l'année », sur ON-mag.fr, (consulté le )
  4. (en) Terri Dunbar-Curran, « Giving the poor a voice, from Jamaica to Africa », sur Cape Times, (consulté le )
  5. « Chartres-de-Bretagne. Un concert aux airs de reggae avec Mo’Kalamity, vendredi », sur Ouest-France, (consulté le )
  6. « Mo'Kalamity - Warriors Of Light », sur Discogs (consulté le )
  7. « Lura e Mayra Andrade com mais nomeações », sur jornaldeangola.sapo.ao, (consulté le )
  8. « Mo'Kalamity & The Wizards (4) - Freedom Of The Soul », sur Discogs (consulté le )
  9. Bertrand Lavaine, « Mo'Kalamity, au royaume du reggae », sur RFI Musique, (consulté le )
  10. Frédérique Briard, « Mo’Kalamity dégaine ses vibrations jamaïcaines », sur Marianne, (consulté le )
  11. Amobé Mévégué, « À l'Affiche ! - Mo'Kalamity, ambassadrice capverdienne d'un reggae conquérant », sur France 24, (consulté le )
  12. Sébastien Bussiere, « Mo’Kalamity, du reggae et des convictions à Diff'art », sur Lanouvellerepublique.fr, (consulté le )

Liens externes

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