Mary Mellish

Mary Mellish (27 janvier 1849 – 9 janvier 1901), devenue Mary Mellish Archibald après son mariage, est une enseignante de l'Île-du-Prince-Édouard, principalement réputée pour ses contributions à l'éducation des femmes à l'Université Mount Allison à Sackville, au Nouveau-Brunswick.

Formation

Mary Mellish naît à Pownal, sur l'Île-du-Prince-Édouard, de James Lewis Mellish et de Margaret Sophia Murray. Elle suit une formation d'enseignante à l'école normale de Charlottetown. Elle obtient sa licence d'enseignement en 1864. Pendant les cinq années suivantes, elle enseigne par intermittence et travaille pendant un certain temps comme gouvernante[1]. Elle poursuit ses études dans la branche féminine de la Mount Allison Wesleyan Academy, à Sackville, au Nouveau-Brunswick[2],[3] et obtient en 1867 un diplôme de maîtrise en arts libéraux (MLA (en)).

Carrière

Mellish est enseignante et préceptrice à la Mount Allison Wesleyan Female Academy de 1869 à 1873. Elle quitte la profession quand elle se marie mais retourne à l'enseignement en 1883 lorsqu'elle devient veuve, avec son jeune fils à charge. Elle reprend alors son poste de préceptrice à la Mount Allison Ladies' Academy en 1885 et reste à Sackville pendant seize ans, pendant lesquels elle travaille avec le directeur Byron Crane Borden pour améliorer l'école[2],[4].

Au-delà de son travail de direction scolaire, Mellish était active dans le mouvement de la tempérance et participe à d'autres activités de l'Église méthodiste[2].

Vie personnelle et postérité

Mary Mellish épouse son collègue enseignant Abram Newcomb Archibald en 1874. Ils ont un fils, Raymond Clare Archibald (1875-1955)[5], qui devient un mathématicien et historien des mathématiques réputé[6]. Abram Archibald succombe à la typhoïde en 1883. Mary Mellish Archibald meurt d'une pneumonie en janvier 1901 à New York, quelques semaines avant son cinquante-deuxième anniversaire[2],[7].

La bibliothèque de folklore Mary Mellish Archibald de l'Université Mount Allison est fondée par son fils en 1905, en guise de cadeau commémoratif à l'école[8],[9]. Il en devient conservateur en 1954. À sa mort en 1955, la bibliothèque contient 23 000 volumes, 2 700 disques et 70 000 textes de poésie et de théâtre américains et anglais[10].

Notes et références

  1. John G. Reid, « MELLISH, MARY (Archibald) »
  2. John G. Reid, « Biography – Mary Mellish », dans Dictionary of Canadian Biography, vol. XIII (1901-1910) (lire en ligne).
  3. « Mary Mellish Archibald »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Pages Through the Ages, sur Mount Allison University (consulté le ).
  4. John G. Reid, « The education of women at Mount Allison, 1854–1914 », Acadiensis, Fredericton, vol. 12, no 2, 1982-1983, p. 3-33 (lire en ligne) : Mount Allison.
  5. (en) Scott B. Guthery, Bibliography of Raymond Clare Archibald, Docent Press, , xv (ISBN 978-0-9837004-2-5, lire en ligne).
  6. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Raymond Clare Archibald », sur MacTutor, université de St Andrews.
  7. J. Castell Hopkins, « Education in Canada », Morang's Annual Register of Canadian Affairs, vol. 1, , p. 355 (lire en ligne).
  8. (en) Jeff Lilburn, « Mary Mellish Archibald Memorial Library of Folklore », Mount A Libraries (consulté le ).
  9. « Mary Mellish Archibald Memorial Library (MMAML) », Pages Through the Ages, sur Mount Allison University (version du sur Internet Archive).
  10. David Mawhinney et Elizabeth Millar (révision), « Raymond Clare Archibald », Pages Through The Ages, sur Mount Allison University, (version du sur Internet Archive).

Liens externes

  • « Renvoyé » (1873), poème de Mary Mellish, publié dans Acadiensis 5 (1905).
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