Maria Teresa Méndez y Delgado

Celia Méndez y Delgado naît le 11 février 1844 à Fuentes de Andalucía en Andalousie, Espagne[1]. Elle a huit ans en 1852, lorsque sa famille déménage à Séville[1].

Elle se marie à dix-sept ans avec Paulino Fernánez de Córdoba y Vera de Aragón, marquis de Puebla de Obando[1]. Après avoir vécu au milieu de la haute société de Séville, elle se retrouve en 1874 veuve et sans enfant[1].

Elle se consacre alors à la vie spirituelle et aux activités pour les démunis. Elle développe un jardin d'enfants pour orphelines et travaille avec les conférences de Saint Vincent de Paul[1].

Après une période de réflexion, elle fonde avec l'évêque la congrégation des Servantes du Divin Cœur[1]. En créant cette fondation, elle répond à sa préoccupation pour l'éducation[2]. Elle désire « annoncer à tous les hommes l'amour personnel que Jésus-Christ a pour nous » par l'éducation[2]. Les objectifs de son nouvel ordre sont de rendre gloire au Sacré-Cœur de Jésus, d'être particulièrement dévoué à l'Immaculée Conception, de pratiquer la charité envers tous, et tout particulièrement de se dévouer à l'éducation des filles de tous les milieux[1].

Elle prononce ses vœux perpétuels le 24 décembre 1888, et est élue supérieure générale de son ordre en août 1902[1]. Elle meurt à Séville le 2 juin 1908[1].

Sa procédure en béatification est ouverte dans son diocèse, puis transmise à Rome. La Congrégation pour les causes des saints valide son dossier et le pape François autorise le 27[1] ou le 28[3] octobre 2020 la reconnaissance de l'héroïcité de ses vertus, ce qui la déclare vénérable[1].

• (es) A. Fernández Pombo, Más alta vocación. La marquesa de la Puebla de Obando, Madre Teresa, Madrid, Alameda, 1967.
• (es) José Martín Brocos Fernández, « Méndez Delgado, Celia », sur dbe.rah.es, Diccionario Biográfico Español (consulté le 24 avril 2021).
• (es) F. Garfias, Servir es reinar. Celia Méndez, fundadora de las Esclavas del Divino Corazón, Madrid, BAC, 1989.