Mare Moscoviense

Mer de Moscovie

La face cachée de la lune. Mare Moscoviense est la zone sombre en haut à gauche

Mare Moscoviense (mer de Moscovie) est une des rares mers lunaires situées sur la face cachée de la Lune. Cette mer est relativement mince (comme Mare Marginis) et se situe à une altitude sensiblement plus basse que son voisinage. Très peu de bassins d'impact de la face cachée de la Lune ont une profondeur suffisante pour permettre la formation d'une mare par inondation de lave. Le matériau du bassin remonte à l'ère du nectarien, tandis que celui de la mare est de l'imbrien supérieur.

Les cratères notables de cette mer sont Komarov (au sud-est) et Titov (au nord).

Mare Moscoviense est une des deux seules maria entièrement situées sur la face cachée de la Lune[2]^,[3]^,[N 1].

La région a été nommée Mare Moscovrae[4]^,[5] après que les premières images de la face cachée de la Lune eurent été renvoyées par la sonde Luna 3. Mais l'Union astronomique internationale adopte en 1961[6] le nom Mare Moscoviense (« mer de Moscovie »)[2]^,[7]. En français, la mer reste connue comme la « mer de Moscou »[8]^,[9]^,[10].

Notes et références

Notes

La seconde est Mare Ingenii (« mer de l'Ingénuité »)[2]. Trois autres maria — Mare Humboldtianum (« mer de Humboldt »), Mare Orientale (« mer Orientale ») et Mare Australe (« mer Australe ») — sont observables depuis la Terre[2].

Références

Gazetteer of Planetary Nomenclature, (base de données), IAU
Chapados 2023, p. 68.
Sagan 1979, p. 192-193.
Boyle 2006, p. 62.
Stroud 2009, p. 91.
GPN, status and origin : approval date.
GPN, status and origin : origin.
Bond 2014, p. 93, col. 1.
Cannat 2018.
Henarejos 2019.

Voir aussi

Bibliographie

(fr + en) Union astronomique internationale, commission 16 (« Commission pour l'étude physique des planètes et des satellites »), « Compte rendu des séances », Transactions of the International Astronomical Union, vol. 11, n^o 2, 4^e partie,‎ 1962, p. 234-253 (DOI 10.1017/S0251107X00022537, lire en ligne [PDF]).
[Bond 2014] Peter Bond (trad. de l'anglais par Nicolas Dupont-Bloch), L'exploration du système solaire [« Exploring the solar system »], Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, coll. « Noire », octobre 2014, 1^re éd., 462 p., 21 × 27,5 cm (ISBN 978-2-8041-8496-4, EAN 9782804184964, OCLC 894499177, BNF 43904222, SUDOC 181593637, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 4 (« La Lune »), p. 86-111.
[Boyle 2006] (en) Alison Boyle, « Paddling onwards », Nature Physics, vol. 2, n^o 1,‎ janvier 2006, p. 62 (OCLC 4656767407, DOI 10.1038/nphys194, Bibcode 2006NatPh...2...62B, S2CID 195368107, lire en ligne [PDF]).
[Cannat 2018] Guillaume Cannat, « À la découverte des grandes mers lunaires », Le Monde,‎ 24 février 2018 (lire en ligne ).
[Chapados 2023] Steeven Chapados, Lune : culture, nature, exploration, Anjou, Fides, hors coll., octobre 2023, 1^re éd., 151 p., 19,7 × 23,5 cm (ISBN 978-2-7621-4556-4, EAN 9782762145564, OCLC 1378741611, présentation en ligne, lire en ligne).
[Henarejos 2019] Philippe Henarejos, « Il y a 60 ans, l'humanité découvrait la face cachée de la Lune », Ciel & Espace,‎ 7 octobre 2019 (lire en ligne ).
[Sagan 1979] (en) Carl Sagan, « A planed named George », dans Broca's brain : reflections on the romance of science, New York, Random House, hors coll., 1979, 1^re éd., XV-347 p., 24 cm (ISBN 0-394-50169-1, OCLC 4493944, S2CID 150259418, SUDOC 046073744, présentation en ligne, lire en ligne), III^e partie, chap. 11, p. 188-205.
[Stroud 2009] (en) Rick Stroud, The book of the Moon, Londres et New York, Doubleday et Walker, hors coll., mai 2009, 1^re éd., 368 p., 15,9 × 23 cm (ISBN 978-0-8027-1734-4, EAN 9780385613866, OCLC 310155107, présentation en ligne, lire en ligne).
[Thaisen et al. 2011] (en) Kevin G. Thaisen, James W. Head, Lawrence A. Taylor, Georgiana Y. Kramer, Peter Isaacson, Jeff Nettles, Noah Petro et Carle M. Pieters, « Geology of the Moscoviense Basin », Journal of Geophysical Research, vol. 116, n^o E6,‎ juin 2011, article n^o E00G07 (OCLC 719495377, DOI 10.1029/2010JE003732, résumé, lire en ligne [PDF]).

Articles connexes

Liste des mers lunaires

Liens externes

Entrée dans le NASA Lunar Atlas
[GPN] (en) « Mare Moscoviense » , Gazetteer of Planetary Nomenclature, 18 octobre 2010.
[NMC] (en) « Luna 3 » , NSSDCA Master Catalogue.

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[4] La seconde est Mare Ingenii (« mer de l'Ingénuité »)[2]. Trois autres maria — Mare Humboldtianum (« mer de Humboldt »), Mare Orientale (« mer Orientale ») et Mare Australe (« mer Australe ») — sont observables depuis la Terre[2].

[wikidata-11d7e7603287e4be5c7d8f532322692018e68ba3Q24033439-1] Gazetteer of Planetary Nomenclature, (base de données), IAU

[Chapados202368-2] Chapados 2023, p. 68.

[Sagan1979192-193-3] Sagan 1979, p. 192-193.

[Boyle200662-5] Boyle 2006, p. 62.

[Stroud200991-6] Stroud 2009, p. 91.

[GPNGPNstatus_and_origin_:_approval_date-7] GPN, status and origin : approval date.

[GPNGPNstatus_and_origin_:_origin-8] GPN, status and origin : origin.

[Bond201493,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="colonne(s)"_>col.</abbr>&nbsp;1</span>-9] Bond 2014, p. 93, col. 1.

[Cannat2018-10] Cannat 2018.

[Henarejos2019-11] Henarejos 2019.