Mannig Berberian

Mannig Berberian (arménien : Մաննիկ Պէրպէրեան), née le à Üsküdar (Constantinople, Empire ottoman) et morte le à Paris, est une écrivaine et musicienne arménienne.

Biographie

Famille

Mannig Berberian naît en 1883[1] à Üsküdar. Son père est Reteos Berberian[1], figure importante de la vie culturelle arménienne de la capitale ottomane[2]. Elle a deux frères : Shahan, compositeur et philosophe, et Onnig, musicien[2],[3].

Carrière littéraire

En 1911, Mannig Berberian publie Des chants en prose, ouvrage qui attire notamment l'attention de Zabel Essayan[2]. Chanteuse, elle se produit en public, comme par exemple à la salle de l'Union française le à Constantinople[4].

Mannig Berberian participe notamment au magazine féminin stambouliote Haï Guine (Հայ կին, « Femme arménienne »), dès le premier numéro de novembre 1919[5].

En 1922, elle traduit en arménien Salomé d'Oscar Wilde[2].

En 1931, installée à Nice, elle publie Le Chemin ensoleillé, qui comprend une quarantaine de poèmes qui évoquent des sujets comme les fleurs, le soleil, l'amour, la tristesse ou encore la jalousie[2]. Krikor Beledian caractérise cette œuvre comme marquée par une « euphorie sentimentale »[2]. Une partie de ces poèmes est traduite en français en 1955 sous le titre Mon Chemin ensoleillé[6],[2].

À la même époque, elle publie dans le journal arménien de Boston Hairenik[2], comme la nouvelle Ninin (1932)[7],[8].

Elle meurt le à Paris[9]. Elle est enterrée au cimetière parisien de Bagneux.

Publications

  • (hy) Արձակ երգեր Poèmes en prose »], Constantinople, Impr. Arax, , 87 p. (lire en ligne)
  • (hy) Oscar Wilde (trad. Mannig Berberian, préf. Vahan Tékéyan), Սալոմէ Salomé »], Constantinople, Impr. O. Arzouman, , 64 p. (lire en ligne)
  • (hy) Արեւոտ ճամբան Le Chemin ensoleillé »], Paris, Impr. Massis, , 94 p. (lire en ligne)[10]
  • (hy) Երեք վիպակներ Trois romans »], Alexandrie, Impr. Aram Stepanian, , 48 p.
  • (hy) Հեթանոս տղայ Le garçon païen »], Alexandrie, Impr. Aram Stepanian, , 140 p.

Notes et références

  1. (en) Victoria Rowe, A History of Armenian Women's Writing, 1880-1922, Londres, Cambridge Scholars Press, , 301 p. (ISBN 1-904303-23-4, lire en ligne), p. 248-249
  2. Krikor Beledian 2001, p. 287.
  3. (hy) Sahag Balekdjian, « Հեթանոս տղայ: Մաննիկ Պէրպէրեանի », Arev, no 8377, , p. 3 (lire en ligne)
  4. « Un concert vocal à l'Union », Stamboul, no 112, , p. 2 (lire en ligne Accès libre)
  5. (hy) Mannig Berberian, « Օբալներ », Haï Guine, no 1, , p. 2 (lire en ligne)
  6. Pierre Seghers, collection « Cahiers bimensuels », n° 452, Paris, 1955.
  7. (hy) Mannig Berberian, « Նինին » [« Ninin »], Hairenik, vol. XI, no 2, , p. 45-47 (lire en ligne)
  8. Krikor Beledian 2001, p. 191.
  9. « Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 10e, n° 3236, vue 27/31 » Accès libre, sur archives.paris.fr, [voir en ligne]
  10. (hy) « «Արեւոտ ճամբան» դիտուած Աթէնքէն », Arev, no 8675, , p. 2 (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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