Maggy Mauritz

Maggy Mauritz, de son vrai nom Margarethe Mauritz est une artiste lettriste allemande, née le 18 mai 1941 à Schönau en bohème, en Tchécoslovaquie.

Sous le nom de Maggy Mauritz, elle participe au Lettrisme ainsi qu'aux activités du groupe constitué autour de Isidore Isou, de 1964 à 1969[1] , incarnant la figure emblématique du "Soulèvement de la Jeunesse" dans les revues du groupe lettriste (1966-1968). De 1969 à 1972, Maggy Mauritz expose avec la revue Apéïros créée par son mari Roberto Altmann.

Ses œuvres hypergraphiques, à base de sténographie allemande ou parfois réalisées avec de la bombe aérosol dès 1966 - ce qui fait d'elle un précurseur du graffiti art -, étaient demeurées invisibles depuis leurs créations. Son œuvre a longtemps été perdue, avant d'être redécouverte récemment[2] par Frédéric Acquaviva et la galerie parisienne la représentant : Loeve&Co, en 2021, lors d'une exposition saluée par la presse nationale et internationale[3],[2],[4],[5], et qui bénéficia de l'aide du Centre National des Arts Plastiques pour l'édition d'un premier catalogue monographique.

Expositions

Personnelle

  • Maggy Mauritz, la lettriste effacée (curator Frédéric Acquaviva), Galerie Loeve&Co, Paris, 4 novembre-31 décembre 2021
  • Maggy Mauritz, les années 1960, Galerie Loeve&Co - Marais, Paris, 13 au 29 juillet 2023

Collectives

  • Le Mouvement lettriste, Théâtre de l'Ambigu, Paris, 1965
  • La Méca-Esthétique lettriste, Galerie 3 + 2, Paris, 1965
  • Lettrisme et hypergraphie, Galerie Europa, Berlin, 1966
  • Nouvelles Hypergraphies, Galerie Stadler, Paris, 1966
  • Le Lettrisme, Bibliothèque Nationale, Paris, 1966
  • Salon des Femmes peintres, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1967
  • Le Lettrisme, Centre Culturel de la Ville de Toulouse, 1967
  • Salon Comparaisons, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1967
  • La photo lettriste, ciselante, hypergraphique, infinitésimale et sup, Galerie de la Maison pour Tous, Paris, 1968
  • Das Büch als Kunst, Vaduz, 1968
  • Salle Lettriste et hypergraphique, Musée National d’Art Moderne, Paris, 1968
  • Cervô-Scriptum, Maison des Jeunes et de la Culture du XVIème, Paris, 1969
  • Le livre comme œuvre d'art moderne, Musée National d’Art Moderne, Paris, 1969
  • L’art hypergraphique. Créations et applications, Ecole Estienne, Paris, 1969
  • Artoma Apeiros, Galerie Artoma, Hamburg, 1971
  • Tecken, Malmö Konsthall, Malmö, 1978
  • Ruth & Marvin Sackner Archive of Concrete and Visual Poetry, Art Basel Miami Beach, Miami, 2011
  • De la bombe, Loeve&CO, Paris, 2021
  • Multiples lettristes, Loeve&Collect, Paris, 2021
  • Tabula Rasa I, La Plaque Tournante in London, Londres, 2022
  • ImageTexte6, La Topographie de l'Art, Paris, 2022
  • Elle(s).Poétesses intermedia en France de 1959 à 2023, Musée Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières, 2022

Bibliographie

  • Hypergraphies in "Lettrist Corpus, Tome II : Ephemera, dir. Frédéric Acquaviva", Marval-Rue Visconti-YFB Productions, 2023
  • Hypergraphies in ImageTexte6, La Topographie de l'Art, Paris, 2022
  • Logbook1, LitteraturHaus, Vaduz, Liechtenstein, 2022

Maggy Mauritz, la lettriste effacée (catalogue de l'exposition, dir. Frédéric Acquaviva), galerie Loeve&Co, Paris, 2021

  • Hypergraphies in "Lettrist Corpus, The Complete Magazine, dir. Frédéric Acquaviva", OEI #92-93, Stockholm, 2021
  • U.N.T.I.T.L.E.D [roman hypergraphique], 1966, Editions AcquAvivA, Londres (portfolio avec 56 estampes numériques, imprimé à 12 exemplaires), 2021
  • Hypergraphies in "591" n° 9, Posillipo & Seine Edition, Istanbul, 2021
  • QFD in "Le Bout des Bordes" n° 15, Actes Sud, 2021
  • Tecken, Malmö Konsthall, Malmö (catalogue), 1978
  • Poème 000 in "Lettrisme" n°1, 3ème série, 1968
  • Hypergraphie (avec Roberto Altmann), in "Ô" n° P (tirage de tête), 1967
  • Hypergraphie, in "Ô" n° Q (tirage de tête), 1967
  • Sans titre, roman hypergraphique (livre unique), 1966
  • Sans titre (livre unique co-réalisé avec Roberto Altmann), 1966
  • Hypergraphies, in "Ô" n° H, 1966
  • Hypergraphie (avec Roberto Altmann), in "Ô" n° J-K (tirage de tête), 1966
  • Hypergraphie (estampe), in "Ô" n° M-N (tirage de tête), 1966

Notes et références

  1. « Maggy Mauritz, La lettriste effacée », sur loeveandco.com, (consulté le )
  2. Clémentine Mercier, « Maggy Mauritz, femme lettrée », sur Libération, (consulté le )
  3. Élisabeth Couturier, « Maggy Mauritz "La Lettriste effacée" », sur artpress.com, (consulté le )
  4. « Vu en Galerie », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
  5. (de) « Gelöscht und gefunden – Maggy Altmann in Paris - Liechtenstein - Liechtensteiner Volksblatt, die Tageszeitung für Liechtenstein », sur Liechtensteiner Volksblatt (consulté le )
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