Louis Dejean

Louis Dejean, né le dans le 17e arrondissement de Paris[2], ville où il est mort le dans le 15e arrondissement[3], est un sculpteur et médailleur français.

Biographie

Louis Dejean est professeur de sculpture à l'académie scandinave au no 6 rue Jules-Chaplain à Paris. Il est l'un des membres de la bande à Schnegg[4]. D'abord élève à l'école des Arts décoratifs, il intègre ensuite comme praticien les ateliers d'Antonin Carlès puis d'Auguste Rodin.

Il réalise durant sa carrière plusieurs sculptures décoratives pour des bâtiments publics (mairies et préfectures) et reçoit commande de plusieurs monuments aux morts au lendemain de la Grande Guerre : le monument aux morts de Saint-Quentin, celui de Monteux (Vaucluse) en 1921, de Saint-Ouen en 1922, et de Villers-Cotterêts en 1923, …[réf. souhaitée]

Il expose en 1928 au Salon d'automne un groupe de plâtre nommé Relevailles[5] et réalise en 1935 une grande statue de La Paix en bronze doré de 9,15 m de hauteur (à visiter à Farmingdale (New York), Pinelawn Memorial Park) pour la grande salle à manger du paquebot Normandie. En 1937, il participe aux nombreux décors sculptés à l'occasion de l'Exposition universelle, à Paris : on lui doit notamment une figure féminine couchée pour le parvis du palais de Tokyo.

Œuvres dans les collections publiques

Aux États-Unis

En France

Douai, Musée de la Chartreuse
  • En soirée, XIXe siècle, bronze
Mont-de-Marsan, Musée Despiau Wlérick :
  • Torse féminin, 1926, marbre
Nantes, Musée des Beaux-Arts
  • Paul Albert Laurens, avant 1926
Paris :

Poitiers, Musée Sainte-Croix :

  • Jeune fille se coiffant, avant 1929, bronze

Saint-Quentin, Musée des Beaux-Arts Antoine Lécuyer :

  • Torse de femme, 1923, bronze

En Belgique

  • Bruxelles :
    • Nu debout (plâtre) - Archives, patrimoine et réserve précieuse - Université libre de Bruxelles

Médailles

Notes et références

  1. « ark:/36937/s005b07bd7407a6c », sous le nom DEJEAN Louis (consulté le )
  2. Archives de Paris 17e, acte de naissance no 1279, année 1872 (avec mention marginale de décès) (page 4/31)
  3. Archives de Paris 15e, acte de décès no 58, année 1953 (page 7/31)
  4. Gaston Schnegg et le monument de Quinsac en Gironde, 19 novembre 2007, consulté le 12 novembre 2014.
  5. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 371

Liens externes

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