Louis Cartier

Louis Joseph Cartier, né le dans le 17e arrondissement de Paris et mort le , est un joaillier français, petit-fils de Louis-François Cartier (fondateur de Cartier SA, société française de luxe) et fils d'Alfred Cartier.

Biographie

Jeunesse et famille

Issu d'une famille tenant une joaillerie-horlogerie, fils d'Alfred Cartier et d'Alice Amélie Griffeuille, Louis Joseph Cartier naît à Paris en 1875[1].

Il se marie une première fois le avec Andrée Caroline Worth (1881-1939), fille du couturier Jean-Philippe Worth et dont il divorce en 1909[2]. Il a ensuite une liaison avec Jeanne Toussaint, qu'il souhaite épouser, ce à quoi il a dû renoncer sous la pression de sa famille. Il la fait néanmoins engager dans l'entreprise comme créatrice de bijoux. Il lui succède à la tête de la direction artistique en 1933, année où il part vivre à Budapest avec sa nouvelle épouse, une aristocrate hongroise avec qui il s'est marié en 1924[3].

Carrière

Louis Cartier rejoint son père au sein de la maison Cartier en 1898. Cette date marque le début du développement à l'international de la marque (jusqu'en Inde, où des maharadjahs sont clients). Pendant que Louis seconde son père dans le magasin parisien, ses frères Jacques (en) et Pierre ouvrent des succursales à Londres et à New York.

Il crée un studio de création dans l'entreprise et impose le platine (un métal plus dur que l'or et l'argent, compliqué à travailler mais plus léger à porter)[3].

Créations

En 1904, Louis Cartier, avec l'aide de l'allemand Hans Wilsdorf (1881-1960), crée une montre à bracelet pour son ami l'aviateur Alberto Santos-Dumont, qui s'était plaint de la difficulté de regarder sa montre-gousset en plein vol. Ce modèle est commercialisé à partir de 1911 sous le nom de Santos[4].

Il est inhumé au cimetière des Gonards de Versailles.

Notes et références

  1. Acte de naissance no 1287, , Paris 17e, Archives de Paris (avec mentions marginales de mariage et de rectification de nom)
  2. Acte de mariage no 235, , Paris 1er, Archives de Paris (avec mention marginale de divorce)
  3. Sylvie Yeu, « Croqueuse de diamants », Vanity Fair n°6, décembre 2013, pages 164-169.
  4. L’histoire de la marque Cartier de 1970 à 2011, Trenditude

Articles connexes

Liens externes

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