Louis-Édouard Byasson

Louis-Édouard Byasson, né à Paris le et mort à Coignières le ), est un officier de marine français. Il est considéré comme le premier « marin du ciel ».

Biographie

Famille

Son père, Simon Henri Eugène Byasson (°28 octobre 1840, Cauterets), est pharmacien en chef de l'hôpital du Midi ; sa mère est Marie Alice Bolton (°10 septembre 1940, Londres). Ils se sont mariés le 4 mai 1865 à Paris 6e. Ils ont ensemble quatre enfants, tous nés à Paris :

  • Jean Marie Marcel (°27 avril 1866, Paris 7e)
  • Marthe Alice (°9 novembre 1867, Paris 7e)
  • Louis (°20 mai 1870, Paris 14e)
  • André Léonce Jean (°24 mai 1872, Paris 14e)[1].

Devenu veuf, son père se remarie avec Marie Fortquet avec qui il a une fille :

  • Marguerite Sophie Henriette (°2 mars 1883), future épouse du médecin major, colonel du 97e de ligne, Georges Florimond Dauthuile[1].

Sa mère meurt le 5 juin 1876 (il a 6 ans) et son père le le 20 avril 1883 (il a 12 ans). Louis et son frère André sont élevés à Guéret en Creuse par leur jeune oncle paternel, le docteur Louis Byasson (ancien conseiller général du canton de Guéret) et son épouse Marie-Louise Florand (née à Guéret)[1].

Carrière

Il entre à l'École navale le . Il est d'abord affecté sur le vaisseau Borda, puis envoyé à l'école d'application sur le croiseur Iphigénie. Le 1er août 1890, il est nommé aspirant de 2e classe[1].

En 1891, il est affecté au croiseur Hugon et rejoint la division de l'Océan Indien. Le , il devient aspirant de 1re classe[1]. Au 1er janvier 1892 il sert toujours sur le croiseur Hugon[2]. Puis il est muté sur l'aviso-transport Eure[1] à la division de l'océan Indien, sous le commandant Zéphirin Juhel[2] ; et ensuite au port de Rochefort et sur le croiseur Forfait[1].

Promu enseigne de vaisseau le [1], il est en 1895 sur le Forfait en escadre d'Extrême-Orient sous le commandant Louis Delort, puis à terre à Rochefort en 1897-1898[2]. Au 1er janvier 1899, il sert sur le Formidable en escadre du Nord, sous les commandants Pascal Houette puis Marie De Fauque de Jonquières ; puis au 1er janvier 1901 sur le Lavoisier en Méditerranée, sous le commandant Raoul De Beausacq[2]. (Une source le place sur le Latouche-Tréville[1]).

Il est nommé lieutenant de vaisseau le 1er novembre 1901. Le 24 octobre 1902, il devient capitaine de compagnie au 4e dépôt de équipages de la flotte à Rochefort, où il est encore au 1er janvier 1904. Le 20 novembre 1905, il passe second sur le contre-torpilleur Lévrier (2e flottille de torpilleurs de Méditerranée), sous le commandant Gustave Collas.

Le 1er janvier 1908 le voit sur le cuirassé Justice, en essais à Toulon sous le commandant Joseph Mallet[2]. Il est promu officier de manœuvre[3]. Au 1er janvier 1909, il passe avec ce même navire dans l'escadre de Méditerranée sous le commandant Auguste Lefèvre[2].

En 1906, il est envoyé à la division navale de Corse où il commande un groupe de torpilleurs et s'y fait remarquer comme manœuvrier de qualité[3].

Passionné d'aviation, il est affecté à l'École pratique de pilotage de l'armée à Vincennes le 1er janvier 1910, et devient en le premier officier de marine à obtenir le brevet de pilote (no 175)[2].

Le mois suivant, il gagne un prix au meeting de Bordeaux, est un des premiers à survoler Paris et réussit l'exploit de rallier Vincennes à Mourmelon par un temps terrible.

On lui doit, par ailleurs, une étude très documentée sur la navigation aérienne au compas[2].

Alors qu'il se préparait à prendre le commandement de la première base aéronautique de la marine à Toulon, il se tue par accident lors d'un vol d'entrainement à Coignières[2].

Récompenses et distinctions

Notes et références

  1. Air Mémorial Creusois.
  2. École navale.
  3. [Taillemite 2002] Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, , p. 80. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  4. « Louis-Édouard Byasson », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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