Ligne de Béchar à Abadla
La ligne de Béchar à Abdala, ou ligne de Colomb-Béchar à Abadla, est une ancienne ligne ferroviaire algérienne qui reliait Colomb-Béchar (actuelle Béchar) à Abadla dans le nord-ouest du Sahara algérien.
| Ligne de Béchar à Abadla | |
Localisation de la ligne de Béchar à Abadla dans le nord-ouest de l'Algérie. | |
| Pays | |
|---|---|
| Villes desservies | Béchar, Abadla |
| Historique | |
| Mise en service | 1948 |
| Fermeture | 1962 |
| Concessionnaires | CFA (1939 – 1959) SNCFFA (1959 – 1962) |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 90 km |
| Écartement | standard (1,435 m) |
| Nombre de voies | simple voie |
Longue de 90 km, à voie unique et à écartement standard de 1 435 mm, la ligne a été mise en service en 1948 lors du prolongement du chemin de fer transsaharien de Béchar à Abadla. La ligne est fermée en 1962, à l'indépendance de l'Algérie.
Histoire
Le est mis en service la section entre Bouarfa (au Maroc) et Colomb-Béchar, longue de 165 km, de la ligne du chemin de fer transsaharien (ou chemin de fer Méditerranée-Niger)[1]. Cette ligne, à écartement standard de 1 435 mm, a pour origine la ville de Nemours (actuelle Ghazaouet), dans le nord-ouest de l'Algérie, traverse du nord au sud toute la partie orientale du Maroc de Oujda à Bouarfa, avant d'atteindre Colomb-Béchar dans une gare séparée, nommée Béchar - Méditéranée-Niger, située à proximité de la gare historique[2],[1].
La ligne du Transsaharien, qui devait relier le port de Nemours et Oujda (au Maroc), à Segou (au Mali) et Niamey (au Niger) via Tessit (au Mali), est prolongée jusqu'à Abadla en 1948. Cette section, longue de 90 km, sera la dernière du Transsaharien a avoir été construite[2],[1].
La ligne est fermée en 1962, après l'indépendance de l'Algérie.
La ligne
Caractéristiques
Longue de 90 km, la ligne est une voie unique à écartement standard et n'est pas électrifiée.
Tracé et profil
La ligne a pour origine la gare de Béchar - Méditéranée-Niger, située à proximité de la première gare de Béchar de la ligne d'Oran à Kenadsa. À la sortie ouest de la gare, elle prend une direction sud-ouest pour contourner Béchar par l'Ouest. Peu après avoir quitté Béchar, deux antennes se débranchent de la ligne pour desservir les bassins houillers de Kenadsa et de Béchar-Djedid. Ces deux antennes sont à écartement normal (1 453 mm), contrairement à celles issues de la ligne d'Oran à Kenadsa qui sont à écartement étroits (1 055 mm) et qui desservent aussi les deux sites houillers[2].
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La ligne prend ensuite une direction sud-ouest jusqu'à Abadla. Son parcours, quasi rectiligne, s'effectue sur les bords orientaux de l'Hamada du Guir entre le chebket Mennouna, à l'ouest, et le djebel Oum El Graf, à l'est. Elle descend la vallée de l'oued Béchar qu'elle franchit à deux reprises au moyen de gabions ancrés dans le roc afin de ne pas faire obstacle à l'eau de l'oued lors des inondations provoquées par celui-ci[1].
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Gares de la ligne
| Gare | Commune actuelle |
PK depuis Béchar |
PK depuis le PK0(*) |
PK depuis Oujda |
Altitude |
|---|---|---|---|---|---|
| Béchar - Méditéranée-Niger | Béchar | PK 000 | PK 164 | PK 452 | 783 m |
| Abadla | Abadla | PK 090 | PK 254 | PK 542 | 580 m |
| (*) Le PK 0 de la ligne est situé au PK 288,9 de la ligne du Chemin de fer du Maroc oriental (CMO), au nord de Bouarfa. | |||||
Notes et références
- Pascal Bejui, Luc Raynaud et J-P Vergez-Larrouy, Les chemins de fer de la France d'outre-mer : L'Afrique du Nord, le transsaharien, vol. 2, La Regordane, , 272 p. (ISBN 978-2906984134).
- Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français : Troisième volume : Afrique du Nord, vol. 3, t. I, Édition Librairie Le Chaix, .
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français : Troisième volume : Afrique du Nord, vol. 3, t. I, Édition Librairie Le Chaix, .
.
- Pascal Bejui, Luc Raynaud et J-P Vergez-Larrouy, Les chemins de fer de la France d'outre-mer : L'Afrique du Nord, le transsaharien, vol. 2, La Regordane, , 272 p. (ISBN 978-2906984134).
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Articles connexes
Lien externe
- Le Transsaharien: (mauvais) rêve colonial, ou chance d’une Afrique qui en avait besoin ?, Trainconsultant.com, Clive Lamming
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