Leugnies
Leugnies (en wallon et picard Leugniye) est une section de la ville belge de Beaumont, située en Wallonie dans la province de Hainaut.
| Leugnies | |||||
|   le village vu depuis le sud-ouest | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | .svg.png.webp) Belgique | ||||
| Région |  Région wallonne | ||||
| Communauté |  Communauté française | ||||
| Province |  Province de Hainaut | ||||
| Arrondissement | Thuin | ||||
| Commune | Beaumont | ||||
| Code postal | 6500 | ||||
| Zone téléphonique | 071 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Lunisien(ne) | ||||
| Population | 369 hab. (1/1/2020) | ||||
| Densité | 43 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 50° 13′ 29″ nord, 4° 11′ 46″ est | ||||
| Superficie | 855 ha = 8,55 km2 | ||||
| Localisation | |||||
|   Localisation de Leugnies au sein de Beaumont | |||||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique 
 Géolocalisation sur la carte : Belgique 
 Géolocalisation sur la carte : Région wallonne 
 Géolocalisation sur la carte : Hainaut 
 | |||||
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Village frontalier de la botte du Hainaut sis sur la route allant de Beaumont à la frontière française, la localité est bornée au nord par Bousignies-sur-Roc (France), à l’est par Leval-Chaudeville, au sud par Grandrieu et à l’ouest, par Cousolre (France). Deux quartiers isolés (1830) : Haie des saules et Scierie de marbre.
Étymologie
    
L'étymologie populaire est le village des loups. Mais l'occurrence la plus ancienne, Lupiniacas (868), évoque plutôt un domaine des (suffixe -iacas) Lupinius, gentilice gallo-romain[1] dérivé de lupus, le loup. Ses habitants s’appellent les Lunisiens ou les Leugniens.
Évolution démographique
    

- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
    
Des fouilles du 19e siècle prouvent que le site du village a été occupé par des Gallo-Romains.
Le village — bien que non limitrophe — faisait partie intégrante de Beaumont, et était considéré comme une … rue de cette ville, la rue du Postel ! Ce n’est qu’en 1699, que les États du Hainaut lui accordent l’autonomie[2].
La villa de Leugnies appartenait d’abord à l’abbaye de Lobbes mais en 1161, Henri II de Leyen, prince-évêque de Liège, donne l’église du lieu avec ses dîmes, ses revenus et ses dépendances à l’abbaye de Bonne-Espérance.
À la suite de divergences avec la communauté locale, cette abbaye lui accorde en la loi de Leugnies, encore appelée loi de chef-lieu, c'est-à-dire un code pénal calqué sur celui de Mons[3].
En 1830, on comptait 345 habitants et 79 maisons, deux scieries de marbre et des commerces de marbre, de fer et de bois[4].
Particularités
    
- L’abbaye de Bonne-Espérance y possédait une seigneurie. La demeure du censier est encore visible au centre du village.
- L’exploitation du marbre rouge fut une activité économique importante du village (jusqu'en 1825). Particulièrement au lieu-dit 'Haie des Saules' où il reste des vestiges de l’industrie marbrière.
Bibliographie
    Henri Dessart, Leugnies et sa loi de chef-lieu, Publications de la Société d’Histoire de Rance, tome, 1983, pp 69-91.


Références
    
- Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Racine, 2011, p.394
- Cécile Dumont, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
- Henri Dessart, Leugnies et sa loi de chef-lieu, Publications de la Société d’Histoire de Rance, tome X, , pp 69-91.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire de la province de Hainaut, 1832.
- Portail du Hainaut





.svg.png.webp)