Les Petites Fugues

Les Petites Fugues est un film suisse d'Yves Yersin, sorti en 1979.

Synopsis

Pipe est un vieux valet de ferme, employé depuis toujours chez les Dupperrex, dans un petit village du canton de Vaud. Ayant touché pour la première fois sa retraite, il s'offre un vélomoteur. Après avoir péniblement appris à conduire cet engin, il prend goût aux escapades, aux dépens de son travail à la ferme et au grand dam de ses patrons.

Il découvre ainsi sa région, va visiter la chocolaterie Cailler dans laquelle travaille Josiane, la fille de ses patrons, et assiste à un championnat de moto-cross. Il participe à cette occasion à un concours qui lui permet de gagner un appareil photo. Complètement ivre, il cause un accident sur le chemin du retour et est raccompagné à la ferme par les gendarmes. Forcé de renoncer à utiliser son vélomoteur, il le brûle.

Désormais, il utilise son appareil photo pour documenter la vie de la ferme. Une ferme qui connaît une mutation importante, car John, le père, accepte de la transmettre à son fils Alain qui veut la moderniser.

Fiche technique

Source : IMDb, sauf mention contraire

Distribution

Accueil

Box office

Avec 5024 copies, Les Petites Fugues a réalisé 420 736 entrées en Suisse[2].

Critique

"Yves Yersin épouse le rythme lent de la campagne pour faire de son film une chronique paysanne d'une grande justesse. Chaque détail, chaque personnage est là pour souligner l'immuabilité de cette vie qui pourtant commence à se lézarder. De plus, au travers de Pipe, le film est une prise de conscience en attendant d'être une révolte. Pipe ne parle guère, il apprend à voir, à regarder autour de lui et ses découvertes nous valent quelques moments savoureux, d'autant que Pipe est interprété par Michel Robin, un acteur d'une extraordinaire subtilité qui compose son personnage avec une sorte de génie. La beauté des paysages, la photo lumineuse, l'intelligence de la mise en scène et des cadrages, le choix judicieux de la musique... font de ce film une parfaite réussite."[3]

Notes et références

  1. Béatrice Perregaux, « Jean-Claude Maret, prix Oumansky 1980; Le décorateur est naïf et paresseux, le scénographe astucieux et alerte! », Journal de Genève, .
  2. Cortesi, p. 65.
  3. Tulard, Jean, Bouniq-Mercier, Claude, Guide des films, R. Laffont, (ISBN 2-221-09662-2, 978-2-221-09662-8 et 2-221-09663-0, OCLC 300249431, lire en ligne), p. 2287

Annexes

Bibliographie

  • Mario Cortesi, James Bond, Belmondo & Cie - le livre du cinéma européen, Avanti, 1983.

Liens externes

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