Les Goristes

Les Goristes est un groupe breton, formé en novembre 1991 à Brest[1] et actif jusqu'en 2017[2].

Le groupe

Huit membres composent ce groupe :

Style et thèmes

Les Goristes dont le nom de groupe annonce irrévérencieusement la couleur (mot-valise rassemblant les gorets et les choristes)[3], s'inscrivent dans une tradition établie de chansonniers brestois qui compte notamment Henri Ansquer auteur au début du XXe siècle de la très tragi-comique Complainte de Jean Quemeneur [4] également connue comme A Recouvrance un classique des soirées festives brestoises qu'ils ont d'ailleurs interprétée avec brio.

Loin d'être mièvres ou politiquement correctes leurs chansons joyeusement iconoclastes ont une fonction de commentaire social décapant et visent de multiples cibles cibles à tous les points cardinaux de la rose des vents sociale et politique :

On peut citer ainsi (liste non exhaustive) :

Le côté bagarreur de leurs concitoyens après quelques verres (Le coup de boule de Keruscun)[5]

Les décisions d'urbanismes imposées par les élus locaux , même si refusées par référendum (Les ronds- points, le Tramway)

Les plaisanciers qui, même pourvus d'un bateau apte au tour du monde, ne dépassent pas Camaret et ses bars (L'aventure Camarétoise)

Les ouvriers de l'Arsouille (l'Arsenal de Brest ou DCNS), réputés -à tort ou à raison- paresseux, adeptes du travail "en perruque" et des apéros abondants sur le lieu de travail (A l'Arsouille, On ne ne sort plus qu'à jeun de l'Arsenal)

Le porte avions atomique Charles de Gaulle et ses maladies de jeunesse (Le Jean Rigole[6], qui revisite le classique de Gaston Ouvrard J'ai la rate qui s'dilate ou à bord du Charlez Ar Gall.)

Les retraités en Camping-car (Camping Car).

Les prétentions culturelles des édiles brestois et la reconversion urbaine (La citadelle culturelle)

La cuisine bretonne et sa diététique problématique (sur un air de mambo) (Kig Ha Farz Mambo)

Olivier de Kersauzon (rebaptisé marquis de Kerponton) et sa rencontre (réalité ou canular???) avec un Calamar géant (l'Octopus)

Les mythes du sacré et les mystères de la nativité ne ont pas épargnés non plus (Le Ptit jésus est un Brestois).

Discographie

Les Goristes ont sorti dix albums.

Notes et références

  1. Les Brestois disent Brest même, surtout les Goristes ! Mairie de Brest, Brest-centre hier [lire en ligne]
  2. Frédérique Guiziou, « Les Goristes, c’est fini et c’est pas marrant », dans Ouest-France, le 25 novembre 2017, consulté sur www.ouest-france.fr le 25 novembre 2017
  3. « Les Goristes — Wiki-Brest », sur www.wiki-brest.net (consulté le )
  4. « A Recouvrance la Complainte de Jean Quéméneur Par Henri Ansquer. Le Crime de la rue Suffren. La Noce à Pichavant. Illustré par P. Péron. », sur Label Emmaüs (consulté le )
  5. « Le coup de boule de keruscun » (consulté le )
  6. « Le jean rigole » (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Sandrine Pierrefeu, « Gare aux Goristes! Des chansonniers à la mode brestoise », ArMen, n°85, mai 1997, p. 26-30
  • Daniel Morvan (photogr. Bernard Galéron), Bretagne, Terre de musiques, e-Novation, , 144 p. (ISBN 978-2-9516936-0-9), « En(chanter) - kanañ ha dudiañ : Les nouveaux bardes. Gare aux Goristes ! », p. 105

Articles connexes

Liens externes

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