Lasiacis maculata


Lasiacis maculata est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Panicoideae, d'origine néotropicales.

Description

Lasiacis maculata est une herbe cespiteuse vivace ressemblant à un bambou, à chaume d'abord érigés, puis arqués et scandant, hauts de 1 à 2,5 (10) m.

Les feuilles comportent une gaine pubescente sur le dos, souvent avec des poils papillaires-hispides. Les marges du sommet de la gaine, de la gorge et du collet sont généralement densément pileuses. La ligules discrètes, membraneuses, et généralement ciliées est longue de 0,8-1,3 mm. Le limbe mesure 14-22 x 2,3-3,1 cm, est de forme lancéolées, avec les deux surfaces plus ou moins pubérulentes ou veloutées.

L'inflorescence est pyramidale, longue de 14-23 cm, avec le rachis et les ramifications scabres, les plus basses étant ascendantes.

Les Épillets sont de forme elliptiques à obovales, longs de 3,2-3,9 mm. La glume inférieure est longue de 1,4-1,9 mm avec 7-9 nervures. La glume supérieure comporte 9-11 nervures. Le fleuron supérieur est mâle ou stérile. Le lemme est similaire à la glume inférieure. Le paléa est bien développé, hyalin[4],[5].

Répartition

On rencontre Lasiacis maculata du sud du Mexique et des Antilles jusqu'à l'Argentine[4] en passant par l'Amérique Centrale, les Caraïbes, la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, l'Équateur, le Pérou, le Brésil, la Bolivie, et le Paraguay[5].

Écologie

Lasiacis maculata pousse dans les lisières forestières, les bords de routes, les végétations secondaires[5], à 0 à 1 000 (−1 800) m d'altitude. Il atteint son pic de floraison dans les Guyanes en septembre et octobre[4].

Taxonomie

Une synthèse sur la nature exacte de ce taxon a été publiée en 2010[6].

Histoire naturelle

Cette espèce a été initialement décrite par Plumier dans la région des Caraïbes au XVIIe.

En 1775, le botaniste Aublet valide cette espèce en la citant dans la diagnose suivante :

« 5. PANICUM (maculatum) ſcandens, caule arundinaceo.

Milium arundinaceum, ſcandens & maculatum. PLUM. Mſſ. 4. tab. 82[1].


Cette plante ſe plait au bord des rivières. »

 Jean_Baptiste_Christian_Fusée-Aublet, 1775.[7]


Notes et références

  1. (la) Charles Plumier, Botanicon Americanum, 1689–1697 (lire en ligne), tab. 82. tom. 4.
  2. (en-US) « Lasiacis maculata (Aubl.) Urb. - synonyms », Tropicos, Saint Louis, Missouri, Missouri Botanical Garden (consulté le ).
  3. (fr + en) Référence GBIF : Lasiacis maculata
  4. (en) E.J. Judzicwicz (ill. C. Pasquale), FLORA OF THE GUIANAS - Series A Phanerogams - Fascicle 8 : 187. POACEAE (GRAMINEAE), D-6240 Koenigstein/Federal Republic of Germany, A.R.A. GÖRTS-VAN RIJN - Koehz Scientific Books, , 727 p., p. 309
  5. (en) Rupert C. Barneby, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 8, Poaceae–Rubiaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 874 p. (ISBN 9781930723368), p. 139-143
  6. Riccardo M. BALDINI, « Panicum maculatum Aubl.: its type and the correct use of Lasiacis maculata (Aubl.) Urb. (Poaceae, Paniceae) », ADANSONIA, sér. 3, vol. 32, no 1, (DOI 10.5252/a2010n1a5, lire en ligne)
  7. Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 50

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références taxinomiques


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