L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette

L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette est la quinzième fable du livre VI de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668.

Les injustices des pervers
  Servent souvent d'excuse aux nôtres.
  Telle est la loi de l'univers ;
Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres .

Un Manant au miroir prenait des Oisillons.
Le fantôme brillant attire une Alouette.
Aussitôt un Autour planant sur les sillons
  Descend des airs, fond et se jette
Sur celle qui chantait, quoique près du tombeau.
Elle avait évité la perfide machine,
Lorsque se rencontrant sous la main de l'Oiseau
  Elle sent son ongle maline.
Pendant qu'à la plumer l'Autour est occupé,
Lui-même sous les rets demeure enveloppé.
Oiseleur laisse-moi, dit-il en son langage ;
  Je ne t'ai jamais fait de mal.
L'oiseleur repartit : Ce petit animal
  T'en avait-il fait davantage ?

 Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine, L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette

L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette
Image illustrative de l’article L'Oiseleur, l'Autour et l'Alouette
Gravure de Jean Ouvrier d'après Jean-Baptiste Oudry, édition Desaint & Saillant, 1755-1759

Auteur Jean de La Fontaine
Pays Drapeau de la France France
Genre Fable
Éditeur Claude Barbin
Lieu de parution Paris
Date de parution 1668
Chronologie

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