L'Homme qui n'a pas d'étoile

L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star) est un film américain réalisé par King Vidor en 1955, pour la Universal Pictures. Le rôle principal est joué par Kirk Douglas.

Synopsis

Dempsey Rae et Jeff Jimson arrivent dans le Wyoming, dans une petite ville de l'ouest, où ils cherchent du travail. Ils sont embauchés par Strap Davis, le contremaître du ranch Le Triangle, dont la propriétaire est Reed Bowman, laquelle s'y entend à mener ses affaires. Elle a pour voisin Tom Cassidy qui décide de clôturer des terres de fil barbelé, pour les protéger du bétail en divagation. Mécontente de Strap, Reed le renvoie et nomme à sa place Dempsey qui n'apprécie pas — il en a souffert autrefois — cette pose de clôture. C'est bientôt l'affrontement avec Tom et ses hommes, menés par Steve Miles.

Fiche technique

Distribution

Non crédités :

Musique du film

Chansons :

  • Man without a star : musique d'Arnold Hughes, paroles de Frederick Herbert, interprétée par Frankie Laine
  • And the moon grew brighter and brighter : paroles et musique de Lou Singer et Jimmy Kennedy, interprétée par Kirk Douglas

Analyse

Le film est considéré par Claude Quétel comme un des plus significatifs du thème du cow-boy, homme libre, confronté aux barbelés, symboles de la propriété privée[1].

Autour du film

  • il s'agit du dernier film liant Kirk Douglas aux Studios Universal.
  • Le film connut une nouvelle forme de financement. Le partage des bénéfices se fit à cinquante/cinquante entre la société de production et la vedette dès que les frais furent amortis[2] .
  • Dans ses Mémoires, Kirk Douglas évoque l'attitude du réalisateur King Vidor :

    Nous faisions un petit film, avec un petit budget et un temps de tournage limités... King Vidor... arrivait toujours en retard. moi j'attendais. Je n'étais pas seulement la vedette du film, j'étais aussi producteur associé. Pour moi c'était un coup de poker. Je devais sans cesse le pousser en avant [2]

  • A propos de sa scène préférée, Kirk Douglas écrit "...je faisais tournoyer un revolver en l'air, derrière mon dos, avant de tirer, il n'y eut qu'une seule prise, sans coupure, en sorte qu'il n'y eut aucun effet spécial"[2].
  • Le film fut un succès au box-office.

Notes et références

  1. Claude Quétel, Histoire des murs, Ed. Perrin p. 69
  2. (en) Kirk Douglas, (trad. Bernard Ferry), The Ragman's Son, Le Fils du chiffonnier, Presses de la Renaissance, 1989, 514  p. (ISBN 2-85616-489-7)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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