Léon Duvauchel

Léon Duvauchel, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un écrivain régionaliste français de l'école naturaliste[1].

Biographie

Léon Devauchel est le fils de Jean Duvauchel, épicier et de Louise Goulain. Bien que parisien de naissance, il revendiquait des racines picardes. Sa famille serait originaire de Crécy-en-Ponthieu. Il épouse Louise Périer, une cousine germaine, dont il a une fille unique, Jeanne née en 1878[2].

Ami de Théophile Gautier et de Pierre Loti, Léon Duvauchel est rattaché à l’école naturaliste[2].

Il découvre la forêt de Compiègne et le hameau de Vaudrampont au sud du massif forestier en 1876. C'est pour lui comme un coup de foudre et, en 1891, il s’installe à Saint-Jean-aux-Bois au cœur de la forêt dans une maison qu'il achète et qu'il baptise La Moussière, où il demeurera jusqu’en 1902. Léon Duvauchel réalise également en amateur des peintures à l’huile et des croquis au fusain[2].

Il participe activement à la vie de sa commune, élu conseiller municipal en 1894, il œuvre à la restauration et à l’entretien des monuments communaux comme la porte fortifiée de l'enclos abbatial de Saint-Jean-aux-Bois en intervenant auprès de la commission des monuments historiques afin d'obtenir des subventions[2].

Miné par la maladie, il meurt à Paris le . Sa dépouille est ramené à Saint-Jean-aux-Bois comme il l'avait souhaité. Léon Duvauchel repose depuis dans le cimetière communal, au chevet de l'église. Sur sa tombe, un monument funéraire fut érigé par souscription publique en [2].

Publications

  • Le Médaillon.
  • Paris et Banlieue.
  • Les Horizons de Paris.
  • Le Chapeau bleu.
  • L'Hortillonne (1897), réédité en 2008, collection : Les Lettres picardes, Éditions du Trotteur ailé.
  • Le Tourbier, réédité en 2008, collection : Les Lettres picardes, Éditions du Trotteur ailé.
  • Poèmes de Picardie, prix Le-Fèvre-Deumier de l’Académie française en 1903 .
  • La Moussière, réédité en 2008, collection : Les Lettres picardes, Éditions du Trotteur ailé.
  • Les Faînes.
  • Le Livre d'un forestier.
  • Pour mon pays :
    • Joseph Bara[3] ;
    • Rouget de Lisle[4] ;
    • Marie Fouré[5].

Il collabore également à des revues littéraires et écrit dans la plupart des journaux de l’Oise.

Hommage

  • Le musée Antoine-Vivenel de Compiègne conserve un portrait de l’écrivain peint par Paul Merwart en 1887 et également un buste sculpté[Par qui ?].
  • Le sculpteur picard Athanase Fossé, ami de l'écrivain, est l'auteur d'un buste en plâtre de La Moussière qui fut exposé à l'auberge Au bon accueil à Vaudrampont[6].
  • La tombe de Léon Duvauchel, dans le cimetière de Saint-Jean-aux-Bois, est ornée d'une sculpture[Par qui ?] représentant son personnage préféré, La Moussière, vêtue en paysanne et gravant les titres de ses œuvres au couteau dans l'écorce d'un hêtre.

Notes et références

  1. « Léon Duvauchel l'écrivain de la forêt », Le Parisien, .
  2. Biographie de l'auteur sur le site des Éditions du Trotteur ailé.
  3. Tambour à 14 ans, héros légendaire de la Révolution française, tué pendant la guerre de Vendée.
  4. Auteur de La Marseillaise.
  5. Héroïne de la ville de Péronne lors du siège de 1536.
  6. « Athanase Fossé » sur Le blog de niddanslaverdure, .

Annexes

Bibliographie

  • Robert Labille, Léon Duvauchel 1848-1902, le poète de la forêt de Compiègne, La mémoire de Saint-Jean-aux-Bois, 2008.

Articles connexes

Liens externes

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