Kurt Schwertsik

Kurt Schwertsik est un compositeur contemporain autrichien né le à Vienne[1]. Il est à l'origine de la « Troisième école viennoise ».

Biographie

Elève de Joseph Marx et de Karl Schiske à l'académie de musique de Vienne, il étudie plus tard avec Karlheinz Stockhausen à Cologne et à Darmstadt.
Il est le cofondateur, en 1965, avec Friedrich Cerha de l'ensemble de musique contemporaine Die Reihe (La Série)[2], qui a été un important instrument pour la diffusion des œuvres contemporaines en Autriche[3].
En 1968, il fonde l'ensemble "MOB art & tone ART" avec Otto Matthäus Zykan et Heinz Karl Gruber[4].
Entre 1989 et 2004, il est professeur de composition à l'académie de musique de Vienne.
Kurt Schwertsik est président de la Joseph Marx Society qui, fondée au printemps 2006, a pour but de promouvoir la musique du compositeur Joseph Marx[5].
Ses œuvres sont caractérisées par son exploration particulière de la tonalité, son ironie musicale et son humour[6].

Sélection d'œuvres

Œuvres orchestrales

  • Draculas Haus- und Hofmusik , op. 18, symphonie transylvanienne pour cordes (1968)
  • Epilog zu Rosamunde, op. 33 (1978)
  • Irdische Klänge, op. 37, symphonie en 2 mouvements (1980)
  • Uluru, op. 64 (1992)
  • Baumgesänge, op. 65 (1992)
  • Sinfonia-Sinfonietta, op. 73 (1996)
  • Mond-Lichtung, op. 75, pour orchestre à cordes (1997)
  • Unter Messing Baumen, op. 77, pour 4 cornes naturelles et orchestre (1998)

Musique de chambre

  • Sotto Voce, op. 39, pour 4 instruments (flute, violon, violoncelle et guitare) (1980)
  • Blechpartie im neuesten Geschmack, op. 43, pour quintette de cuivres (1982)
  • Am Ende Steht ein Marsch, op. 59, pour octuor à vent (1991)
  • Drei späte Liebeslieder, op. 66, pour violoncelle et piano (1992)
  • Wake, op. 70, pour quatuor à cordes (1994)
  • Ganesha Walkabout, op. 76, pour quatuor à cordes (1998)
  • Adieu Satie, op. 86, pour quatuor à cordes et bandonéon (2003)

Musique de scène

  • Der lange Weg zur großen Mauer, opéra basé sur un roman de Richard Bletschacher, opus 24 (1974)
  • Wiener Chronik 1848, ballet opus 28 écrit pour l'Opéra de Cologne (1976-77)
  • Katzelmacher, opéra basé sur un texte de Rainer Werner Fassbinder
  • Fanferlieschen Schönefüßchen - Opéra de type conte de fées d'après Clemens Brentano opus 42 (1982)
  • Das verlorene Wut, singspiel pour la télévision d'après un texte de Christine Nöstlinger, opus 57 (1989)
  • Der ewige Frieden, opérette sur un texte de Thomas Korner, opus 58 (1990)
  • Frida Kahlo, travail de danse-théâtre (1991)
  • Café-Museum – Die Erleuchtung, opéra de chambre opus 67 (1993)
  • Die Welt der Mongolen, opéra basé sur un texte de Michael Köhlmeier, op.72

Prix

Références

  1. « Kurt Schwertsik », sur ircam.fr (consulté le ).
  2. « Data BnF - Kurt Schwertsik », sur bnf.fr (consulté le ).
  3. Alain Fréon, Dictionnaire des Musiciens : les Interprètes, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-558-2, lire en ligne)
  4. Franck Mallet, « Frankenstein !! », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  5. (en) « The Executive Committee », sur www.joseph-marx-gesellschaft.org (consulté le ).
  6. (en) Eric Salzman et Thomas Desi, The New Music Theater : Seeing the Voice, Hearing the Body, Oxford, Oxford University Press, , 408 p. (ISBN 978-0-19-509936-2, lire en ligne), p. 157

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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