Krassimir Karakatchanov
Krassimir Karakachanov (Красимир Каракачанов, en bulgare), né le à Roussé, est un homme politique bulgare.
| Krassimir Karakachanov Красимир Каракачанов | |
|   Krassimir Karakachanov en 2017 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Vice-Premier ministre bulgare chargé de l'Ordre public et de la Sécurité Ministre de la Défense | |
| – (4 ans et 8 jours) | |
| Premier ministre | Boïko Borissov | 
| Gouvernement | Borissov III | 
| Prédécesseur | Stefan Yanev | 
| Successeur | Georgi Panayotov (Défense) | 
| Biographie | |
| Nom de naissance | Krassimir Karakachanov | 
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Roussé (Bulgarie) | 
| Nationalité | Bulgare | 
| Parti politique | VMRO | 
Biographie
    
Il naît le à Roussé. Son père, Doncho Karakachanov, est membre du parti paysan BZNS allié aux régime communiste avant 1989 ; il est député plusieurs fois dans l'Assemblée nationale sous le régime communiste, mais aussi agent secret de la police communiste (DS)[1].
Après son service militaire 1983-1985, Krassimir Karakachanov est admis comme étudiant d'histoire à l'université de Veliko Tarnovo. En troisième année d'étude, il est transféré avec l'aide de son père à l'université de Sofia St Clément d'Ohrid. Peu après, il est recruté comme agent de la police secrète communiste (11 mai 1989)[2].
Il est président du VMRO - Mouvement national bulgare et, au côté de Valeri Simeonov, porte-parole de la coalition Patriotes unis.
Dans le gouvernement Borissov III, de 2017 à 2021, il est vice-Premier ministre chargé de l'Ordre public et de la Sécurité, et ministre de la Défense.
Prises de position
    
Nationaliste, il s'oppose à l'adhésion de la Macédoine du Nord à l'Union européenne.
Il s'est également opposé, avec succès, à la ratification de la Convention d'Istanbul, qui visait à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes[3].
Il est par ailleurs très hostile au mariage homosexuel[3].
En 2019, il présente un plan sur la « question tsigane », prévoyant de priver d'allocations les parents roms qui n'envoient pas leurs enfants à l'école et d'offrir des avortements gratuits aux mères de familles roms célibataires ayant déjà trois enfants[3].
Notes et références
    
- https://desebg.com/ns/2299-2015-05-19-05-45-43
- https://desebg.com/prezident/443-2011-10-20-15-26-05
- « « La société bulgare est devenue hystérique » : roms et homosexuels y vivent dans un climat de haine », Le Monde.fr, (lire en ligne)
Voir aussi
    
    Liens externes
    
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