Juillet 1914 (guerre mondiale)
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- Par de multiples canaux officieux, le ministre austro-hongrois des affaires étrangères est avisé du soutien de l'Empire allemand dans la crise ouverte par l'attentat de Sarajevo (28 juin) où le prince héritier François-Ferdinand d'Autriche est assassiné par un jeune nationaliste serbe.
 
 
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- départ pour Berlin du comte Alexander Hoyos : à la demande du premier ministre hongrois, István Tisza, l'empereur François-Joseph et ses ministres cherchent à s'assurer officiellement de la position du Reich dans la crise en cours.
 - La Bulgarie place un prêt auprès des banques allemandes, le royaume se place ainsi officieusement dans le camp des puissances centrales.
 
 
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- À la suite d'un conseil de la couronne impériale allemande, Guillaume II assure l'envoyé austro-hongrois du soutien de l'Allemagne à l'Autriche-Hongrie.
 - Dans la soirée, Alexander Hoyos est de retour à Vienne.
 
 
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- Le Conseil de la couronne austro-hongroise se réunit à Vienne : les ministres communs, les premiers ministres autrichiens et hongrois, Karl Stürgkh et Istvan Tisza, tentent de définir un consensus sur l'action austro-hongroise en direction de la Serbie ; le premier ministre hongrois s'oppose alors toujours à une action militaire contre la Serbie.
 
 
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- István Tisza, premier ministre hongrois, modifie sa position et se montre partisan de l'envoi d'un ultimatum à la Serbie.
 
 
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- István Tisza accepte le principe d'une guerre avec la Serbie.
 - L'ultimatum austro-hongrois à la Serbie est rédigé.
 
 
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- François-Joseph valide le texte de l'ultimatum.
 
 
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- Remise de l'ultimatum, à 18 h, par l'ambassadeur austro-hongrois à Belgrade au ministre serbe des Finances ; Nikola Pašić, premier ministre du royaume, se trouve en déplacement en province.
 
 
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- Envoi d'une circulaire aux diplomates allemands en poste en Europe destinée à appuyer la démarche austro-hongroise auprès de la Serbie.
 
 
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- Remise de la note serbe à l'ambassadeur austro-hongrois à Belgrade. La réponse serbe à l'ultimatum du n'ayant pas été jugée satisfaisante par le diplomate austro-hongrois, les relations entre la Serbie et la double monarchie sont rompues.
 - L'ambassadeur austro-hongrois quitte officiellement la Serbie aussitôt après la remise de la note serbe ; la représentation austro-hongroise est confiée au Reich, officiellement neutre dans la confrontation austro-serbe qui se profile.
 
 
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- déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie.
 - Le roi du Monténégro, Nicolas Ier, rend public le soutien de son pays à la Serbie.
 - Premier bombardement austro-hongrois du territoire serbe.
 - mobilisation partielle de l'armée russe.
 
 
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- Envoi d'une note britannique à l'ensemble des chancelleries européennes appelant à l'ouverture d'un congrès pour résoudre la crise en cours. Cette note informe également l'ensemble des chancelleries européennes du soutien britannique à la France en cas de guerre franco-allemande.
 
 
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- mobilisation générale en Russie ;
 - Ultimatum allemand à la Russie exigeant la levée des mesures de mobilisation générale.
 
 
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- Ultimatum allemand à la France lui enjoignant de conserver sa neutralité dans le conflit austro-russe et de gager cette neutralité sur l'occupation par l'armée allemande des places fortes de Toul et Verdun.
 
 
Bibliographie
    
- Rémi Porte, Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale, Paris, Perrin, , 648 p. (ISBN 978-2-262-03372-9, présentation en ligne). 

 
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