Judith Jarvis Thomson

Judith Jarvis Thomson, née le à New York et morte le [2] à Cambridge dans le Massachusetts, est une philosophe libérale américaine spécialisée en morale et métaphysique qui a enseigné au Massachusetts Institute of Technology, où elle fut professeur émérite.

Biographie

Judith Jarvis Thomson est née à New York, le 4 octobre 1929. Sa mère Helen Jarvis était une professeur d'anglais et son père Theodore Jarvis était comptable. Sa mère est morte quand elle avait 6 ans.

Judith est diplômée du Hunter College de New York en janvier 1946.

Travaux

Judith Jarvis Thomson s'est fait connaître en particulier par un article publié en 1971, intitulé « Une défense de l'avortement » (A Defense of Abortion)[3]. Elle procède par analogie (celle d'un « violoniste endormi »), et conclut que « l'avortement (volontaire) ne constitue pas une violation du droit du fœtus à la vie, mais le prive simplement de quelque chose – l'usage du corps de la femme enceinte – auquel il n'a pas de droit particulier ». Ce raisonnement a été contesté par les adversaires de l'avortement libre.

Distinctions

Notes et références

  1. « https://archivesspace.mit.edu/repositories/2/resources/1021 »
  2. Roberto Keller et Steve Humbert-Droz, « J. J. Thomson, une vie consacrée à l’éthique », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Honorary Degrees 2015 », University of Cambridge,
  4. « Honorary Degrees, Harvard University, 2016 »,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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