Joseph de Guyon de Crochans
Joseph de Guyon de Crochans (né le à Avignon - † le à Avignon), ecclésiastique, fut successivement évêque de Cavaillon de 1709 à 1742 puis archevêque d'Avignon de 1742 à sa mort.
| Joseph de Guyon de Crochans | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Naissance | Avignon  | 
|||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès |   (à 82 ans) Avignon  | 
|||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Archevêque d'Avignon | ||||||||
| – | ||||||||
  | ||||||||
| Évêque de Cavaillon | ||||||||
| – | ||||||||
  | ||||||||
   | ||||||||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
    
Joseph de Guyon est issu d'une famille noble d'Avignon. Il est le fils de Louis-Henri de Guyon, docteur en droit, comte palatin, consulteur du Saint-Office de l'inquisition et doyen de la Rote romaine d'Avignon et de Marie de Marcel de Crochans. Diacre le , il est ordonné prêtre le et nommé évêque de Cavaillon en septembre suivant. Il est pourvu en commende en 1721 de l'abbaye de Santa Maria di Roccamadore (it) à Messine en Sicile. Il gère paisiblement pendant 32 années son petit diocèse et en 1742, il est le premier natif d'Avignon à devenir archevêque de la cité. Il est nommé le 30 juillet et prend possession le 17 décembre. Le il doit promulguer un mandement condamnant une « société secrète » nommée La Félicité ouverte « aux hommes et aux femmes » qui était en fait une loge émanation de la franc-maçonnerie[1]. Il meurt à Avignon en 1756 et il est inhumé dans la cathédrale[2].
Notes et références
    
- Académie de Vaucluse, Mémoires de l'Académie de Vaucluse',' (1882) - 1924/07/01 (SER2,T24)-1924/12/31, édité en 1924, p. 157.
 - Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 58.
 
- Portail du catholicisme
 - Portail du XVIIIe siècle
 - Portail d'Avignon
 
