Joseph Jolinon

Biographie

Joseph Jolinon fréquente le collège de Jésuites de Dole puis la Faculté catholique de droit de Lille[1]. Il est mobilisé en 1914 et fait toute la guerre. Il reçoit la médaille militaire.

À son retour Joseph Jolinon s'établit à Lyon et y devient avocat. À partir de 1925, il quitte cette profession et vit de sa plume. Passionné de football, il aura été bien avant Henry de Montherlant un « écrivain de sport ». Avec Marius Mermillon, il participe au lancement du Salon du Sud-Est à Lyon. L'essentiel de son œuvre romanesque est publiée chez l'éditeur Rieder de 1922 à 1935.

Il a été élu le à l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon[2].

Œuvres

  • 1922 : Le Jeune Athlète, éditions de la Sirène
  • 1923 : Le Valet de gloire (cycle Claude Lunant), éditions Rieder
  • 1924 : La Tête brûlée (cycle Claude Lunant), éditions Rieder
  • 1925 : Le Meunier contre la ville (histoire corpusculaires ou charolaises), éditions Rieder
  • 1926 : La Paroissienne (histoire corpusculaires ou charolaises), éditions Rieder
  • 1927 : La Foire (histoire corpusculaires ou charolaises), éditions Rieder
  • 1928 : Le Joueur de balle (nouvelle édition du Jeune athlète sous un nouveau titre) — Prix de La Renaissance 1929[3]
  • 1930 : Les Revenants dans la boutique (cycle Claude Lunant), éditions Rieder, coll. « Prosateurs français contemporains »
  • 1930 : Képi-Pompon ou la Petite Châtelaine, éditions Rieder
  • 1931 : Marie Bourgogne, éditions Didier & Richard, Grenoble ; également éditions Rieder
  • 1932 : Dame de Lyon (cycle Les Debaudemont), éditions Rieder
  • 1933 : L'Arbre sec (cycle Les Debaudemont), éditions Rieder ; rééd. sous le titre La Porte aux pies, éditions De La Paix, 1951
  • 1934 : Le Bât d'argent (cycle Les Debaudemont), éditions Rieder
  • 1934 : Le Curé d'Ars (série Imagerie), éditions Rieder
  • 1935 : Mandrin par un de sa bande (série Imageries), éditions Gallimard
  • 1936 : Fesse-Mathieu l'anonyme (série Imageries), éditions Gallimard
  • 1937 : Il y a vingt ans : Les mutineries de mai-, éditions Patrie Humaine
  • 1936 : Les Coquines, éditions Gallimard
  • 1942 : Guérillas 1808 (série Imageries), éditions Charlot
  • 1942 : Charme de Lyon
  • 1942 : Quatre à Lyon, ouvrage collectif, éditions Lugdunum
  • 1943 : Le Chat du second (nouvelles), éditions Lugdunum
  • 1944 : Les Malandrins du Beaujolais, éditions Lugdunum
  • 1944 : Château Refuge, édition Gutemberg
  • 1945 : Le Pacifiste sanguinaire (série Imageries), éditions Lugdunum
  • 1946 : Petite Châtelaine
  • 1947 : La Belle Auberge, édition Dumas
  • 1947 à 1954 : Les Provinciaux, un ensemble de six romans — grand prix du roman de l'Académie française en 1950.
  • 1957 : Pauline Jaricot, Librairie Anthonin Fayard
  • 1958 : La Vie et l'Œuvre de Georges Kars, éditions de l'Imprimerie générale du Sud-Est

Notes et références

  1. Bertrand Terras, « Joseph Jolinon », Les primaires, , p. 297-301 (ark:/12148/bpt6k61038071)
  2. Jacques Hochmann et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon, Éditions de l'Académie, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559433-0-4), « Jolinon Joseph (1885-1971) », p. 706-708
  3. Jean Dars, « Joseph Jolinon Lauréat de la Renaissance », La Renaissance politique, littéraire, artistique, , p. 2-3 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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