Joseph-Michel Caillé
Biographie
    
Caillé est élève d'Amédée Ménard à Nantes[1]. Puis il entre à l'École des beaux-arts de Paris le où il a pour professeurs Francisque Duret et Eugène Guillaume[2]. Il débute au Salon de 1863 avec le plâtre Aristée pleurant la mort de ses abeilles qu'il exécute plus tard en marbre[1].
Établi à Paris, il expose aux Salons de 1863 à 1880 et reçoit des médailles aux Salons de 1868, 1870, 1874 et à l'Exposition universelle de 1878[2],[1].
Joseph-Michel Caillé meurt près de Nantes le pendant une saison de bains de mer[1]. Il habite alors à Nantes au 18, rue Porte-Neuve. Il est inhumé dans cette ville au cimetière La Bouteillerie.
Une rue de Nantes porte son nom, la rue Joseph-Caillé, située non loin de la rue Porte-Neuve.
Œuvres dans les collections publiques
     
- Amiens :
- Le Bignon-Mirabeau : Monument à Mirabeau, 1881, bronze[6].
- Nantes, musée des Beaux-Arts[7] :
- Cain ;
- Aristée pleurant la mort de ses abeilles, 1866, marbre ;
- La Fondation de Marseille, 1865 ;
- Faune jouant avec une panthère, 1867-1879 ;
- Mme Caillé, vers 1875-1880 ;
- Élégie, 1876-1878 ;
- Brunet de Presle, 1877 ;
- Voltaire, 1878 ;
- Allégorie des États-Unis, 1878 ;
- Mirabeau, 1881, deux versions ;
- Nymphe et Satyre.
 
- Paris :
- jardin du Ranelagh : Caïn, 1871, statue en marbre.
- palais du Louvre : Élégie, 1874, statue en calcaire ornant une niche du 1er étage du pavillon de Marsan[8].
- quai Malaquais, actuelle place Mahmoud-Darwich : Voltaire, 1885, œuvre détruite en 1941-1942.
 
- Suresnes, forteresse du Mont-Valérien : Élégie, 1880, statue en marbre[9].
- Œuvres de Joseph-Michel Caillé
 Atlantes (1866) au 2, place d'Estienne-d'Orves à Paris. Atlantes (1866) au 2, place d'Estienne-d'Orves à Paris.
 Aristée pleurant la mort de ses abeilles (1866), marbre, Nantes, musée d'Arts. Aristée pleurant la mort de ses abeilles (1866), marbre, Nantes, musée d'Arts.
 Caïn (1871), Paris, jardin du Ranelagh. Caïn (1871), Paris, jardin du Ranelagh.
 Élégie (1880), Suresnes, forteresse du Mont-Valérien. Élégie (1880), Suresnes, forteresse du Mont-Valérien.
Notes et références
    
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, t. I, 1914-1921 (lire en ligne), p. 227.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, (lire en ligne).
- « Bacchant jouant avec une panthère », notice sur musee-orsay.fr.
- « Bacchus, ou Le Faune », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- « Bacchant jouant avec une panthère », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- « Monument à Mirabeau », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- « Joseph-Michel Caillé », base Joconde.
- Détail sur le site Louvre sculpture de rue.
- « Élégie », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
Annexes
    
    Liens externes
    
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