Johann David Michaelis

Johann David Michaelis, né le à Halle-sur-Saale et mort le à Göttingen), est un hébraïsant, orientaliste, philosophe et érudit allemand. Il exerce une influence importante sur ses contemporains, notamment par ses cours à l'université de Halle.

En philosophie, il subit l'influence de Siegmund Baumgarten (1706–1757).

Dans le domaine des langues orientales, il a pour disciple le père du philosophe Schelling[1]. Quelques années plus tard, la fille de Michaelis, Caroline, épouse Schelling (après avoir épousé Auguste Schlegel).

Son intelligence le porte en de multiples directions : l'histoire, la littérature ancienne mais aussi moderne, et, principalement, la géographie et les sciences naturelles. Il commence son parcours universitaire comme auditeur de médecine ; dans son autobiographie, il regrette ne pas avoir choisi la profession médicale.

Michaelis a traduit en allemand la Clarissa de Richardson.

À droite : la maison de Michaelis à l'université de Göttingen

Bibliographie

  • Marit Borcherding, Marion Wiebel: Das Michaelishaus in Göttingen. Geschichte, Gelehrte, Gegenwart. Wallstein, Göttingen 2007, (ISBN 3-8353-0300-7).
  • (de) Christoph Bultmann (de), « Michaelis, Johann David », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 17, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 427–429 (original numérisé).
  • Hans Hecht: T. Percy, R. Wood und J. D. Michaelis. Ein Beitrag zur Literaturgeschichte der Genieperiode (= Göttinger Forschungen. Bd. 3). Kohlhammer, Stuttgart 1933.
  • Michael C. Legaspi: The Death of Scripture and the Rise of Biblical Studies. Oxford University Press, New York 2011.
  • Avi Lifschitz: Language and Enlightenment: The Berlin Debates of the Eighteenth Century. Oxford University Press, Oxford 2012, S. 95–142.
  • Anna-Ruth Löwenbrück: Judenfeindschaft im Zeitalter der Aufklärung: eine Studie zur Vorgeschichte des modernen Antisemitismus am Beispiel des Göttinger Theologen und Orientalisten Johann David Michaelis (1717–1791). Lang, Frankfurt am Main u. a. 1995, (ISBN 3-631-48786-X).
  • Friedrich Schaffstein: Johann David Michaelis als Kriminalpolitiker. Ein Orientalist am Rande der Strafrechtswissenschaft. Vandenhoeck und Ruprecht, Göttingen 1988.
  • (de) Julius August Wagenmann, « Michaelis, Johann David », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 21, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 685-690
  • Klaus-Gunther Wesseling, « Michaelis, Johann David », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 5, Herzberg, (ISBN 3-88309-043-3, lire en ligne), col. 1473-1479
  • Matthias Blum (de): Michaelis, Johann David. In: Wolfgang Benz (Hrsg.): Handbuch des Antisemitismus. Judenfeindschaft in Geschichte und Gegenwart. Bd. 2/2: Personen L–Z. De Gruyter Saur, Berlin 2009, (ISBN 978-3-598-24072-0), S. 553ff.

Notes et références

  1. Xavier Tilliette, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling, CNRS Éditions, 2010, p. 15.

Articles connexes

Liens externes

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