Jim Bridenstine
James Frederick Bridenstine, dit Jim Bridenstine, né le à Ann Arbor (Michigan), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est élu de l'Oklahoma à la Chambre des représentants des États-Unis de 2013 à 2018, date à laquelle il devient administrateur de la NASA, à la suite de sa nomination par le président Donald Trump.
| Jim Bridenstine | |
| .jpg.webp)  Portrait officiel de Jim Bridenstine (2019). | |
| Fonctions | |
|---|---|
| 13e administrateur de la NASA | |
| – (2 ans, 8 mois et 28 jours) | |
| Président | Donald Trump | 
| Prédécesseur | Charles F. Bolden Robert M. Lightfoot Jr. (intérim) | 
| Successeur | Bill Nelson Steve Jurczyk (intérim) | 
| Représentant des États-Unis | |
| – (5 ans, 3 mois et 20 jours) | |
| Élection | 6 novembre 2012 | 
| Réélection | 4 novembre 2014 8 novembre 2016 | 
| Circonscription | 1er district de l'Oklahoma | 
| Législature | 113e, 114e et 115e | 
| Prédécesseur | John A. Sullivan | 
| Successeur | Kevin Hern | 
| Biographie | |
| Nom de naissance | James Frederick Bridenstine | 
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Ann Arbor (Michigan, États-Unis) | 
| Nationalité | Américaine | 
| Parti politique | Parti républicain | 
| Diplômé de | Université Rice Samuel Curtis Johnson Graduate School of Management | 
| Religion | Baptisme | 
| Site web | bridenstine.house.gov | 
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| Administrateurs de la NASA | |
Biographie
    
    Études et carrière professionnelle
    
Jim Bridenstine décroche un bachelor of arts de l'université Rice en 1998 et s'engage dans la United States Navy[1]. Il est notamment pilote en Afghanistan et en Irak. Après la naissance de son premier enfant en 2006, il quitte l'armée[2].
De 2008 à 2010, il est directeur du musée de l'air et de l'espace et du planétarium de Tulsa[3]. En 2009, il obtient un MBA de la Samuel Curtis Johnson Graduate School of Management de l'université Cornell[1]. Il rejoint la réserve de l'armée l'année suivante[1].
Représentant des États-Unis
    

Lors des élections de 2012, Jim Bridenstine est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 1er district de l'Oklahoma, autour de Tulsa. Soutenu par le Tea Party[4], il remporte la primaire républicaine avec 54 % des suffrages en battant le représentant sortant John Sullivan (en)[5],[6]. Dans un district profondément républicain, il est élu représentant avec 63,5 % des voix devant le démocrate John Olson (32 %) et l'indépendant Craig Allen (4,5 %)[7].
En 2014, plusieurs groupes conservateurs l'incitent à se présenter à la succession de Tom Coburn au Sénat. Il choisit cependant de se représenter à la Chambre des représentants[8],[9]. Il est réélu sans opposition en [7] et en [10].
Administrateur de la NASA
    
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Le , la Maison-Blanche annonce l'intention du président Donald Trump de nommer Jim Bridenstine administrateur de la NASA[11]. Sa nomination est contestée par les démocrates, qui lui reprochent notamment d'être trop « politique », étant le premier élu nommé à ce poste (généralement occupé par des scientifiques ou des astronautes[12]). Il est également critiqué pour ses positions remettant en cause le changement climatique. Durant ses auditions par le Sénat, il prend des positions plus modérées, affirmant par exemple que « bien sûr » l'homme contribue au changement climatique, même s'il n'est pas sa cause principale[3],[13]. Sa nomination est approuvée par le comité idoine du Sénat le [14] puis à nouveau le [15], avant d'être finalement approuvée par le Sénat le par 50 voix républicaines contre 49 voix démocrates[3].
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Durant son mandat, Jim Bridenstine se montre moins clivant et partisan que prévu, maintenant la plupart des programmes de la NASA en matière d'environnement[16]. En effet, une fois administrateur de la NASA, sa position sur le changement climatique évolue encore[17], puisqu'en , il confirme penser que les humains sont la cause principale du changement climatique[18]. À la tête de l'agence spatiale, il met en œuvre le programme InSight sur Mars et poursuit la préparation du programme Artemis, visant à envoyer de nouveau des humains sur la Lune d'ici 2024[16].
Après l'élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis en 2020, Jim Bridenstine annonce son intention de quitter ses fonctions en avec le départ de l'administration Trump. Il estime en effet que l'administrateur de la NASA « doit être une personne qui a la confiance de l'administration [Biden] »[12].
Positions politiques
    
Jim Bridenstine est membre du Freedom Caucus[19], regroupant des élus de la droite du Parti républicain. En 2013 et 2015, il est un des rares républicains à voter contre John Boehner à la présidence de la Chambre des représentants[20].
Notes et références
    
- (en) « BRIDENSTINE, Jim, (1975 -) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) Blake Neff, « Ex-aviator pilots through Congress », sur The Hill, (consulté le ).
- (en) Kenneth Chang, « Trump’s NASA Nominee, Jim Bridenstine, Confirmed by Senate on Party-Line Vote », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) « Tea Party favorite Bridenstine defeats incumbent Sullivan in Oklahoma primary », sur Fox News, (consulté le ).
- (en) Emily Goodin, « Rep. John Sullivan loses GOP primary », sur The Hill, (consulté le ).
- (en) Russell Mills, « TULSA'S ELECTION HQ: Bridenstine pulls off upset victory over Sullivan in Dist. 1 », sur KRMG, (consulté le ).
- (en) « Rep. Jim Bridenstine, R-Okla. », Member Profile Page, sur Roll Call (consulté le ).
- (en) Alexandra Jaffe, « Bridenstine won't run for Oklahoma Senate », sur The Hill, (consulté le ).
- (en) Burgess Everett, « Bridenstine says no to Senate run », sur Politico, (consulté le ).
- (en) Randy Krehbiel, « Bridenstine nomination to head NASA leaves questions unanswered for potential successors », sur tulsaworld.com, (consulté le ).
- Trump nomme un ancien de l'aéronavale à la tête de la NASA.
- (en) Jackie Wattles, « NASA chief Jim Bridenstine won't stay on under new president », sur edition.cnn.com, Cable News Network, (consulté le ).
- (en) Nsikan Akpan, « Who is Jim Bridenstine, NASA’s new administrator? », sur pbs.org, (consulté le ).
- (en) Sophie Tatum, « Controversial NASA chief nominee moves to full Senate vote », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
- (en) Justin Wingerter, « Jim Bridenstine's NASA nomination was reconfirmed by a Senate committee, setting the stage for a close vote », sur newsok.com, (consulté le ).
- Hugo Ruher, « Jim Bridenstine : l’étonnante transformation du patron de la Nasa sous l’ère Trump », sur numerama.com, Numerama, (consulté le ).
- (en) Jason Samenow, « NASA head Jim Bridenstine, once doubtful, confirms he believes humans are the leading cause of climate change », sur Washington Post, (consulté le ).
- Vincent Jolly, « Jim Bridenstine, objectif Lune II », Le Figaro Magazine, semaine du 27 juillet 2018, p. 12-13.
- (en) Louis Nelson, « Freedom Caucus member won't support Ryan after Trump criticism », sur Politico, (consulté le ).
- (en) Cristina Marcos, « GOP rep will vote against Boehner for Speaker », sur The Hill, (consulté le ).
Voir aussi
    
    
Liens externes
    
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