Jean Syndon
Jean Syndon (né Marie Jean Baptiste Léon Sindou à Caniac-du-Causse le et mort à Paris le [1]) est un peintre français.
Spécialisé dans les portraits, il est aussi connu pour ses nus.
Biographie
    
Marie Jean Baptiste Léon Sindou[2] naît le dans une famille originaire de Caniac, canton de Labastide-Murat, arrondissement de Gourdon[3] où elle possédait une propriété qu'elle dut vendre à la suite de revers de fortune occasionnés par la charge d'une famille nombreuse. Jean Sindou est le dernier des cinq enfants qui atteignent l’âge adulte sur les sept du couple : l’ainé Marcel, professeur[3], comme son père ; Angèle et Caroline modistes et couturières à Saint-Germain-des-Prés ; une troisième fille religieuse[3].
Admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1889[4], il y reste jusqu’en 1895. Il a pour professeurs les peintres Léon Bonnat[5] et Jules Lefebvre[5]. Afin d’éviter les plaisanteries d'atelier à propos de son nom « Sindou », il prend le pseudonyme de « Syndon »[3]. Il participe à plusieurs éditions du Salon.
En 1901, son adresse est au 17, rue du Dragon[6] à Paris. En 1902 et jusqu’à son arrestation dans l'affaire d'Étretat, il emménage dans un atelier au 73, avenue de Versailles à Paris, où il a pour voisin d’atelier le peintre Henri-Georges Chartier[7].
Jean Syndon meurt en 1937[8].
L’affaire d’Étretat
    

Jean Syndon est condamné à dix ans de travaux forcés en 1902 par la cour d'assises de Rouen pour avoir assassiné, à Étretat, le mari de sa maîtresse[9], peine commuée en 1903 en dix années de réclusion par recours en grâce auprès du président de la République[10].
Œuvres dans les collections publiques
     

- Dijon, musée des Beaux-Arts : Portrait de M. Albert Joliet, 1916, huile sur toile[11].
- Dourdan, musée du château de Dourdan : Nu à la puce, 1926, huile sur toile[12].
- Paris, École nationale supérieure des beaux-arts : Faune dansant, 1895, pierre noire sur papier[13].
- Toulouse, musée des Augustins : Portrait de l’amiral Léopold Manen, 1898, huile sur toile[14].
- Œuvres non sourcées attribuées à Jean Syndon
 Portrait de femme (1896). Portrait de femme (1896).
 Nu féminin. Nu féminin.
 La Nymphe Biblis (1913). La Nymphe Biblis (1913).
 La Lecture (1913). La Lecture (1913).
Notes et références
    
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, vue 5/31.
- « Le drame d'Étretat », Journal du Loiret, 30 novembre 1902.
- « Le drame d'Étretat », Le Temps, 30 septembre 1902, p. 3 lire en ligne sur Gallica.
- « Cat'zArts - Affichage d'une notice », sur www.ensba.fr (consulté le ).
- « Cat'zArts - Affichage d'une notice », sur www.ensba.fr (consulté le ).
- Société des artistes français, « Catalogue illustré du Salon… / publié sous la direction de F.-G. Dumas », sur Gallica, (consulté le ).
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le ).
- Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, janvier 1937, p. 194 lire en ligne sur Gallica.
- « L'affaire Syndon », Le Temps, , p. 3 lire en ligne sur Gallica.
- « La commutation de peine de Syndon », Le Temps, ,p. 3 lire en ligne sur Gallica.
- « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF] « Les oiseaux disparus », dossier de presse sur chateau.dourdan.fr, p. 11.
- « Cat'zArts - Résultats de recherche », sur www.ensba.fr (consulté le ).
- « Portrait de l'amiral Leopold Manen », sur www.augustins.org (consulté le ).
Bibliographie
    
- Marcel Boulanger, « Tybalt et Syndon », La Renaissance latine, 1902, pp. 534-539 (en ligne sur Gallica). — Chronique inspirée de l'affaire d'Étretat.
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