Jean Gouweloos

Jean Léon Henri Gouweloos (né à Bruxelles le et mort dans la même ville le ) est un peintre belge, affichiste et lithographe.

Danseuse avec collier de perles.

Biographie

Jean Gouweloos est né à Bruxelles[1], avant de commencer ses études artistiques, il a vécu à Paris, dessinant des affiches. Il travaille ensuite dans l'imprimerie de son oncle[2], spécialisée dans les estampes d'art.

Comme son frère Charles (1867-1946)[3], Jean Gouweloos étudie de 1887 à 1890 et de 1893 à 1894 à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il est l'élève du peintre et décorateur Albert Charle et du peintre Jean Portaels[4].

À partir de 1887 il expose ses œuvres à Bruxelles, Namur, Ostende et à l'étranger : Paris (1900 et 1903), Düsseldorf (1904), Berlin (1908), Munich (1913). En 1891, il devient membre du cercle d'artistes « Voorwaerts ». Il est un ami de Victor Gilsoul (1867-1939).

En 1895, il rejoint le mouvement « Le Sillon ».

Gouweloos s'est fait connaître vers 1900 lorsqu'il a reçu des éloges pour ses peintures de baigneurs sur la côte nord de la Belgique. En plus des marines et des paysages[5], il est surtout connu[6] pour ses images d'intérieurs magnifiques[7] avec des femmes séduisantes, en particulier des portraits et des nus, perdues dans leurs pensées ou absorbées dans de petites activités quotidiennes[5]. Presque toutes les femmes sont représentées avec une cigarette[8].

Il a également réalisé deux fresques au plafond du Casino-Kursaal d'Ostende et douze peintures pour la loge des francs-maçons à Bruxelles (1900).

Pendant la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918, il vécut avec sa famille comme réfugié de guerre[9] aux Pays-Bas, d'abord à Dombourg puis à Schéveningue[10],[11]. Là, il peint souvent des scènes de plage[12],[13]. À Scheveningen, il est ami avec le peintre Emmanuel Viérin, qui y séjourne également en tant que réfugié de guerre[14].

Sa maison avec atelier de style Art nouveau à Saint-Gilles est un monument protégé (maison-atelier de Jean Gouweloos)[15]).

Plusieurs musées belges importants possèdent des œuvres de lui[5]. Son œuvre Le Bain (1907[16]) a été acheté par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique[17] et l'œuvre Rêverie se trouve au Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers[18].

Notes et références

  1. (nl) « Open archieven Huwelijk op 11 september 1897 te Elsene (België) » (consulté le ).
  2. « Jean Gouweloos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  3. « Jean Gouweloos » (consulté le ).
  4. « Gouweloos, Jean Leon Henri » (consulté le ).
  5. (nl) P. Buschmann Jr, Onze kunst Deel XIV, J.-E. BUSCHMANN • DRUKKER-UITGEVER • ANTWERPEN, juli 1908 (lire en ligne), p.47
  6. « Jean Gouweloos (Belgian,1865-1943) » (consulté le ).
  7. « Jean Gouweloos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  8. « Tijdelijk Thuisland, Belgische kunstenaars in Domburg 1914-1918 » (consulté le ).
  9. « Belgische vluchtelingen in Nederland 1914-1918 » (consulté le ).
  10. « Vooraf 6. De Schidersweek 42. Peter Smit 44 » (consulté le ).
  11. « Jean Gouweloos » (consulté le ).
  12. « Strandgezicht te Domburg » (consulté le ).
  13. « Monografie » (consulté le ).
  14. « https://monument.heritage.brussels/fr/buildings/5128 », sur monument.heritage.brussels (consulté le ).
  15. « Œuvre « Le bain » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur fine-arts-museum.be (consulté le ).
  16. « Jean Gouweloos Het bad 1907 — Inv. 3876 » (consulté le ).
  17. « 1. Reverie » (consulté le ).

Liens externes

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