Jean Cœur-de-Roy
Jean Cœurderoy est un président du Parlement de Bourgogne, bienfaiteur de nombreuses œuvres pies à Dijon et à Moutiers-Saint-Jean.

Vie, carrière
Né le 23 août 1627 à Saulieu (Côte d'Or) il meurt le 6 mars 1709 à Moutiers-Saint-Jean (Côte d'Or) à l'âge de 81 ans.
Ses parents l'envoient faire son collège chez les jésuites de Bourges.
En 1646, il revient à Dijon pour étudier le droit. Il est reçu avocat en 1648 puis en 1649 il devint trésorier des finances et vit dans sa maison de campagne à Velars[1].

En 1656, il quitte l'administration des finances royales et entre au parlement. Il est reçu président à la chambre des requêtes du Palais le 1er février 1656. A Dijon, il habite son hôtel rue du Chanet (sis aujourd'hui rue Vannerie)[2].
Il fait partie de la délégation qui reçoit le roi Louis XIV le 8 février 1668, au parlement.
En 1671, lors des scandales de Cîteaux[3] et des empoisonnements nombreux accomplis en cette abbaye il compte parmi les magistrats qui malgré les influences pour étouffer l'affaire signalent ces faits criminels au pouvoir royal et revendiquent le droit de les réprimer.
Œuvres pies
En 1670, il fut nommé administrateur de l'hôpital d'Alise Sainte Reine.
En 1681, il fonda avec Claude-Charles de Rochechouart de Champdeniers, abbé de Saint-Jean-de-Réome l'hospice de Moutiers-Sait-Jean. Saint Vincent de Paul de passage à Moutiers les encouragea dans cette entreprise[2].
A Dijon, il comptai parmi ses amis le bienheureux Bénigne Joly avec lequel il fit établir la congrégation du Bon Pasteur pour venir en aide aux jeunes filles pécheresse. Il fut aussi fondateur de la confrérie de la Miséricorde qui avait pour but la visite des pauvres et des prisonniers.
Retiré en son hôtel de Moutier-Saint-Jean il y fit construire les Jardins Cœur-de-Roy[4].
Il meut le le 6 mars 1709 entouré du soin sacerdotal de son amis l'abbé Claude-Charles de Rochechouart de Champdeniers[2].
Notes et références
- C. Lagrange-Coeurderoy, « Généalogie »
- Emile REMY, M. Jean Cœurderoy,
- En 1671, l'abbé de Cîteaux et quinze de ses religieux furent empoisonnés avec de l'arsenic broyée dans leurs aliments. Le coupable fut condamné par le Parlement.
- « Jardin du Président Cœur-de-Roy »
Liens externes
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