Jean-Hilaire Belloc
Biographie
    
Jean-Hilaire Belloc est élève de l'atelier d'Antoine Gros puis de celui de Jean-Baptiste Regnault.
Il obtient une médaille au Salon de 1810 pour Mort de Gaul, ami d'Ossian[2].
Il est professeur de dessin à l'École impériale de dessin de la rue de l'École-de-Médecine à Paris, puis directeur de l'école de 1831 à 1866.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1864.
Le buste de Jean-Hilaire Belloc ornant sa sépulture fut volé au cimetière du Père-Lachaise en [3].
Famille
    
D'une famille d'armateurs nantais ayant fait fortune dans les plantations de sucre à Saint-Domingue, fils d'Hilaire Belloc et de Jeanne Henriette Belzon, il épouse le une Anglaise, Louise Swanton[4], écrivain et traductrice de grands poètes anglais, fille du colonel James Swanton et de Marguerite Chassériau (sœur de Victor Frédéric Chassériau et de Benoît Chassériau). Ils eurent :
- Louise Belloc, peintre miniaturiste, épouse du financier Jacques Redelsperger ;
- Adélaïde Belloc, épouse de Charles Ballot ;
- Louis Belloc (1830-1872), avocat, époux de Bessie Rayner Parkes ;
- Marie Belloc Lowndes, écrivaine ;
- Joseph Hilaire Belloc, écrivain naturalisé anglais.
 
Une de ses sœurs épouse le baron Pierre Thomas Le Roy de Boisaumarié, une autre au général-baron Pierre Joseph Habert et la dernière à Gabriel Bibron.
Œuvres
    
- Mort de Gaul, ami d'Ossian, 1810, Paris, musée du Louvre[5].
- Voyage égaré en Égypte, 1812.[réf. nécessaire]
- Le Repos de la Sainte Famille, 1831.[réf. nécessaire]
- Madame Belloc, sa fille et le peintre, 1831, Paris, musée du Louvre.
- Portrait du comte Arthur De Dillon, lieutenant-général (1749-1794), 1834, Versailles, musée de l'Histoire de France.
- Mort de Saint Louis, 1838.[réf. nécessaire]
- Portrait de femme en chapeau-cloche, Dijon, musée Magnin[6].
- Œuvres de Jean-Hilaire Belloc
 Madame Belloc, sa fille et le peintre (1831), Paris, musée du Louvre. Madame Belloc, sa fille et le peintre (1831), Paris, musée du Louvre.
.jpg.webp) Portrait du comte Arthur De Dillon, lieutenant-général (1834), Versailles, musée de l'Histoire de France. Portrait du comte Arthur De Dillon, lieutenant-général (1834), Versailles, musée de l'Histoire de France.
 
Élèves
    
- Jeanne-Mathilde Herbelin, née Haber (1820-1904), sa niéce[7].
Notes et références
    
- Archives de Paris 6e arrondissement, acte de décès no 1908, année 1866 (vue 7/31).
- Claude Augé, Dictionnaire Nouveau Larousse illustré, tome deuxième.
- site Association des Amis et Passionnés du Père-Lachaise.
- Camille Lépouchard, Louise Swanton-Belloc : du bon usage des modèles anglais et américains dans les milieux intellectuels français du XIXe siècle, 1994.
- Saskia Hanselaar, « Entre classicisme et romantisme, relecture d'une œuvre de Jean Hilaire Belloc », Revue des musées de France, mars 2015, p. 64-74.
- Ministère de la culture - base Joconde.
- Fiche Agorha de l'INHA[source insuffisante].
Annexes
    
    Bibliographie
    
- Saskia Hanselaar, « Entre classicisme et romantisme, relecture d'une œuvre de Jean Hilaire Belloc », Revue des musées de France, mars 2015, pp. 64-74.
Liens externes
    
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Portail de la peinture
- Portail du néo-classicisme
- Portail de l’histoire de l’art
- Portail de la France au XIXe siècle



