Jauréguiberry (cuirassé)
Le Jauréguiberry fut un cuirassé d'escadre à tourelles appartenant à la « flotte d'échantillons » annonçant les classes  de pré-dreadnought futures. Il fut construit en 1893, désarmé en 1920 et démoli en 1934.
Le navire prit le nom de l'amiral Jean Bernard Jauréguiberry (1815-1887) qui fut ministre de la marine par deux fois en 1879-1880 et en 1882-1883.
| Jauréguiberry | |
|   | |
| Type | Cuirassé | 
|---|---|
| Histoire | |
| A servi dans | .svg.png.webp) Marine nationale | 
| Chantier naval | Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne-sur-Mer | 
| Quille posée | |
| Lancement | |
| Armé | |
| Statut | désarmé en 1920, démoli en 1934 | 
| Équipage | |
| Commandant | Aubert (1902) Nicol (1907-1908) | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 111,9 m | 
| Maître-bau | 23 m | 
| Tirant d'eau | 8,45 m | 
| Déplacement | 11.800 tjb | 
| Puissance | 15 800 chevaux ( Unité « » inconnue du modèle {{Conversion}}.) | 
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 2 canons de 305 mm 2 canons de 274 mm 8 canons de 138 mm 4 canons de 65 mm 12 canons de 47 mm 8 canons de 37 mm 4 TLT de 450 mm | 
| Pavillon | France | 
Conception
    

Le Jauréguiberry, comme les Charles Martel, Carnot, Masséna et Bouvet, est issu du programme naval de 1890 dit « flotte d'échantillons ». Les cinq cuirassés ont été construits sur des plans différents : le programme minimal spécifiait seulement la composition de l'artillerie principale et le déplacement maximal de 12 000 tjb.
Histoire
    
Le bâtiment fut mis sur cale aux chantiers de La Seyne-sur-Mer en 1890. Il fut lancé en 1893.
Sous le commandement du capitaine de vaisseau Auguste René Beaussant, il prit part à l'opération alliée de débarquement aux Dardanelles du au . Le cuirassé tirait sur les batteries côtières turques et se retrouva souvent « encadré par le feu de l'ennemi », ce qui valut à René Beaussant d'être proposé pour le grade de Commandeur de la Légion d'honneur[1].
Après l'échec de l'opération, il retrouve la partie orientale de la Méditerranée et participe à la défense du canal de Suez à Port-Saïd, allant jusqu'à débarquer son artillerie à terre. Mis en réserve après la fin du conflit, il est désarmé à Toulon le . Il devint ensuite navire école des mécaniciens de la Flotte à Toulon, avant d'y être démoli en 1934.
Les quatre tourelles principales du Jauréguiberry, de calibres 305 et 274 mm, ne comportaient qu'un seul canon.
Notes et références
    
- Dossier de l'amiral René Beaussant au SHD de Vincennes
Bibliographie
    
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
Annexes
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
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