Jūgi Hisama

Jūgi Hisama 久間 十義, Hisama Jūgi; né le à Niikappu, dans la préfecture de Hokkaidō est un écrivain japonais[1].

Biographie

Hisama fréquente l'école secondaire de Sapporo dans le sud de Hokkaidō. Puis il étudie la littérature française à l'université Waseda. Il fait ses débuts en 1987 avec Manē gēmu (マネーゲーム, « Jeu d'argent »), pour lequel il est lauréat du Bungeishō. Le thème en est le scandale Toyota-Shōji (豊田商事事件, Toyota shōji jiken)[2],[Anm. 1]. Dans ce scandale, 2855 personnes, âgées pour l'essentiel, ont été victimes d'une fraude de quelque 20 milliards de ¥. Lorsque le scandale a éclaté, le PDG Kazuo Nagano a été poignardé à mort à son domicile par deux assaillants sous les yeux de 40 journalistes présents.

Hisama passe pour un auteur « post moderne »[3] de la littérature contemporaine. Outre le fait que cette forme de littérature contemporaine a ses racines dans les années 1980, il y a cependant peu de consensus sur ce que signifie exactement post-moderne dans le cas de la littérature japonaise[4].

Prix et distinctions

  • 1989 Prix Shūgorō Yamamoto pour Sei-Maria rapusodi (聖マリア・らぷそでぃ, « Sainte Maria rhapsodie »)
  • 1990 Prix Mishima pour Sekimatsu Geigeiki (世紀末鯨鯢記)

Notes

  1. La société Toyota Shōji n'a rien à voir avec la société automobile éponyme

Références

  1. (ja) « 久間十義 », (consulté le )
  2. 豊田商事事件
  3. Biographischer Abriss sur la page de l'éditeur Shinchōsha (en japonais)
  4. Lisette Gebhardt (de) (éditrice) : „Yomitai! Neue Literatur aus Japan“. Berlin: EB-Verlag Dr. Brandt, 2012, S.236-37 (ISBN 978-3-86893-057-3)

Source de la traduction

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