Inírida
Inírida (anciennement Puerto Inírida) est une municipalité colombienne, chef-lieu du département de Guainía.
| Inírida | ||
|   Collines de Mavecure | ||
|  Blason |  Drapeau | |
| Administration | ||
|---|---|---|
| Pays |  Colombie | |
| Département |  Guainía | |
| Code DANE | 94001 | |
| Démographie | ||
| Population | 15 676 hab. (2005[1]) | |
| Densité | 2,4 hab./km2 | |
| Géographie | ||
| Coordonnées | 3° 51′ 55″ nord, 67° 55′ 26″ ouest | |
| Altitude | 95 m | |
| Superficie | 645 700 ha = 6 457 km2 | |
| Localisation | ||
|   Carte de Inírida | ||
| Géolocalisation sur la carte : Colombie 
 | ||
| Liens | ||
| Site web | inirida-guainia.gov.co | |
Histoire
    
Avant 1960, le secteur n'était que peu peuplé, majoritairement par des tribus autochtones[2]. La ville a été établie en 1963 sus le nom de Puerto Inírida sur le site du village d'Obando. La municipalité a été renommée en 1974 « http://ssiglims.igac.gov.co/ssigl/datosLimites/94-DC-1593-1974a-In%EDrida.txt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Dans les années 1990 et 2000, grâce à l'exploitation grandissante des ressources du secteur, des efforts ont été faits pour contrôler la population locale[3]. La présence militaire s'est également fortement accrue, car le secteur est considéré comme un bastion des FARC[4].
Géographie
    
Localisé dans les Llanos, au confluent du río Inírida et du río Guaviare, elle se trouve juste à 30 km de la frontière avec le Venezuela.
Économie
    
Les activités économiques principales dans la municipalité, hormis l'administration publique, sont l'agriculture, la pêche[5] et l'élevage du bétail[6]. L'agriculture inclut la subsistance[7] et la production de fibres à partir du pétiole des jeunes palmiers chiquichiqui (Bactris speciosa), servant à la fabrication de cordes, et le "Yaré", similaire au rotin, utilisé dans la production de meubles et de paniers.
Démographie
    
Elle compte 10 891 habitants (2005). La société d'Inírida est composé à 53 % d'indigènes ; Curripacos, Puinaves et Piapocos, à 30 % de colonisateurs et 17 % d'autres groupes ethniques indigènes[8].
Transports
    
    Aéroport
    
L'aéroport local connu sous le nom d'aéroport d'Obando possède une piste, datant de 2007, entretenu par une ligne aérienne, Satena[9], qui assure trois vols par semaine vers Bogota et un vol par semaine à Villavicencio[10]. Cependant, l'aéroport de San Fernando de Atabapo au Venezuela n'est distant que de 30 kilomètres.
Notes et références
    
- (es) Censo 2005 — Inírida[PDF], DANE
- Suárez, Carlos Alberto et al. (2003) Colombia: Guía Enciclopédica NORMA, Bogotá, D.E., pp. 114-115, (ISBN 958-04-6806-0)
- « "Captured fourteen Brazilian illegal ones in Puerto Inírida" 19 August 2005 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?);
- Coghlan, Nicholas (2004) Saddest Country: On Assignment in Colombia McGill-Queen's Press, Montreal, p. 171, 182-183, (ISBN 0-7735-2787-7)
- Castro, Dario M. (1988) Algunos aspectos de la pesca ornamental en Puerto Inírida, Museo del Mar, Universidad de Bogotá Jorge Tadeo Lozano, Bogotá, D.E.
- Mejía Gutiérrez, Mario and Mejía Fernández, Fernando (1980) Puerto Inírida, Comisaría del Guainía : economía básica Corporación Araracuara, Departamento Administrativo de Intendencias y Comisarías, Bogotá, D.E.
- Triana, Gloria (1985) Los Puinaves del Inírida:: formas de subsistencia y mecanismos de adaptación Universidad Nacional de Colombia, Bogotá, D.E.
- DIMAR.MIL.CO
- Servicio Aereo Territorios Nacionales SATENA
- Puerto Inridida flights;
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