Ignace Fink

Ignace Fink, né le à Sanok en Galicie et mort le à Paris 16e[1], est un ancien résistant et dirigeant d'organisme social, directeur du Comité d'action sociale et de reconstruction (COJASOR) de 1947 à 1990.

Biographie

Ignace Fink est le fils de Mois Mayer et de Chaja Dreisel Fink.

En 1939, à Nice, il rencontre Olga Kaplan, une jeune médecin née le à Petrograd, en Russie. Ils se marient. Ils s'engagent dans la Résistance[2],[3],[4] et travaillent à l'organisation du sauvetage des milliers de réfugiés juifs de la Côte d'Azur. Ignace Fink distribue des faux-papiers. Il est repéré par la Gestapo. Le couple Fink doit quitter Nice, pour Grenoble, où ils restent jusqu'à la Libération.

C'est à Grenoble que naît leur premier fils, Mathias Fink, futur membre de l'Académie des sciences et professeur au Collège de France.

De 1947 à 1990, il est le directeur du Comité d'action sociale et de reconstruction (COJASOR).

Il est décédé à Paris en 1993, à l'âge de 83 ans. sa femme Olga Kaplan est décédée en .

Honneurs

Hommages

Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) « Ignace Fink-La Colline » est inauguré à Nice en [5].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Lucien Lazare. Rescue as Resistance: How Jewish Organizations Fought the Holocaust in France. Columbia University Press, 1996. (ISBN 0231101244) (ISBN 9780231101240)
  • (en) Renée Poznanski. Jews in France During World War II. UPNE, 2001. (ISBN 158465144X) (ISBN 9781584651444)
  • (en) Susan Zuccotti. Père Marie-Benoît and Jewish Rescue: How a French Priest Together with Jewish Friends saved Thousands during the Holocaust. Indiana University Press, 2013. (ISBN 0253008662) (ISBN 9780253008664)

Articles connexes

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