Hilmi Özkök

Hilmi Özkök, né le à Turgutlu, dans la province de Manisa (Turquie), est un officier turc, général depuis 1996 et chef d'état-major des Forces armées turques. Il accède à ce poste le pour quatre ans. Il est remplacé le par Yaşar Büyükanıt.

Biographie

Hilmi Özkök naît en 1940 à Turgutlu, dans la province de Manisa. Son père est plombier et il fait face à la mort de sa mère à l'âge de trois ans[1].

Il entame des études au lycée militaire d'Isiklar (Işıklar) à Bursa (Turquie)[1]. Il termine ses études secondaires en 1957, et entre à l'Académie militaire turque, dont il sort diplômé en 1959, avec le grade de troisième lieutenant d'artillerie[2].

Il est affecté à plusieurs unités des forces armées turques, commandant notamment une batterie anti-aérienne. Il reprend ses études militaires quelques années plus tard, et sort diplômé de l'Army War College en 1972 puis du Collège de défense de l'OTAN en 1975[2].

En 1984, après avoir servi notamment auprès du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe, ou SHAPE, de l'état-major des forces armées turques, il est promu général de brigade et devient chef du département de la Planification et des Opérations de l'état-major turc, jusqu'en 1986[2]. En 1988, il devient major général, puis lieutenant général en 1992 et dirige la délégation turque au quartier général de l'OTAN à Bruxelles[2].

En 1996, il est promu au grade de général et commande les forces terrestres de l'OTAN en Europe du Sud. Il devient chef d'état-major adjoint des forces armées turques, poste qu'il occupe de 1998 à 1999[2], avant de devenir le 24e chef d'état-major de l'armée turque en 2002, poste qu'il occupera jusqu'à son remplacement en 2006 par Yaşar Büyükanıt[1].

Selon le magazine Chronicle, cité par Milliyet, il aurait été victime d'une tentative d'assassinat le , qui aurait échoué en raison de la forte sécurité l'entourant et d'un changement de son itinéraire[1].

Prises de position

Lors de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, après que le Parlement a refusé de s'engager aux côtés des États-Unis, il est sous le feu des critiques émanant des deux camps. Il est critiqué par les États-Unis pour ne pas avoir assez incité les autorités turques à participer à cette opération. De l'autre côté, la presse nationaliste turque l'accuse d'être trop soumis au gouvernement[3].

En février 2020, il s'exprime sur les accusations selon lesquelles l'idéologie de Fethullah Gülen serait encore présente dans l'armée turque. Il se justifie en affirmant qu'elle ne violait pas la loi à l'époque où il dirigeait l'armée, et qu'elle ne justifiait donc pas un renvoi de l'armée[4].

Références

  1. (tr) « Hilmi Özkök », sur Milliyet (consulté le )
  2. (en) « NATO Who's who?: CHoD Turkey - General Hilmi Ozkok », sur le site de l'OTAN (consulté le )
  3. (en) Murat Yetkin, « Hilmi Özkök, the democrat general », Hürriyet, (lire en ligne)
  4. (tr) lbozkaya, « Eski Genelkurmay Başkanı Hilmi Özkök sessizliğini SÖZCÜ’ye bozdu », sur Sözcü, (consulté le )
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