Henri de Saint-Pern
Henri, marquis de Saint-Pern est un homme politique français né le et mort le à Angers (Maine-et-Loire).
| Henri de Saint-Pern | |
Le marquis de Saint-Pern en 1936. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
| Élection | 26 avril 1936 |
| Circonscription | Maine-et-Loire |
| Législature | XVIe (Troisième République) |
| Groupe politique | FRF |
| Conseiller général de Maine-et-Loire | |
| – | |
| Circonscription | Canton de Champtoceaux |
| Prédécesseur | Jean Emeriau |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Angers |
| Date de décès | (à 70 ans) |
| Lieu de décès | Angers |
| Parti politique | FR |
| Résidence | Maine-et-Loire |
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Biographie
Famille
Henri de Saint-Pern est le fils unique d'Henri de Saint-Pern (1843-1890) et de Sophie de la famille Espivent de La Villesboisnet (1847-1917), ainsi que l'arrière petit-fils d'Anselme François René Papiau de La Verrie (1770-1856), ancien maire d'Angers et député de Maine-et-Loire.
Il épouse Gabrielle de la famille de Robien (1882-1939) en 1907 à Paris, mariage dont il a six enfants[1].
Parcours politique
Propriétaire agricole et châtelain de la Bourgonnière[2], il entre en politique en 1919 en devenant conseiller municipal conservateur de Tiercé, puis, à partir de 1928, conseiller général de Champtoceaux.
Il est député du au sous les couleurs de la Fédération républicaine[3] : il intervient alors essentiellement sur des questions économiques.
Le , parmi onze autres parlementaires angevins Henri de Saint-Pern vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain[4].
À la Libération, le préfet de Maine-et-Loire et le commissaire de la République, Michel Debré, procèdent à l’épuration. Ils font appliquer strictement dans le département l’ordonnance du , portant constitution d'une Assemblée consultative provisoire. Celle-ci prévoit l’inéligibilité « des membres du Parlement ayant abdiqué leur mandat en votant la délégation du pouvoir constituant à Philippe Pétain, le » sauf s’ils «se sont par la suite réhabilités par leur participation directe et active à la Résistance, participation constatée par décision du Conseil national de la Résistance ». Le seul parlementaire angevin vivant à être réhabilité est ainsi Henri de Saint-Pern[5]
Voir aussi
Bibliographie
- « Henri de Saint-Pern », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Jean-Luc Marais et Marc Bergère, Histoire de l'Anjou : Le Maine-et-Loire aux XIX et XXe siècles, Éditions A&J Picard, 2009-05-25.
Articles connexes
Références
- Base Roglo.
- Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers, Mémoires, , p. 101
- Jean-Luc Marais, Le Maine-et-Loire aux XIXe et XXe siècles, , p. 270
- Marielle J. et Sagnes J., Pour la République, le vote des 80 à Vichy le 10 juillet 1940, Paris, CNDP, , 78 p.
- Marc Bergère, Une société en épuration, Presses universitaires de Rennes, , 432 p., p. 194
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