Henri Seydoux

Henri Jérôme Seydoux Fornier de Clausonne, communément appelé Henri Seydoux, né le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un homme d’affaires exerçant en France, cofondateur et président de la société Parrot[note 1].

Il est le fils de Jérôme Seydoux[1], patron de Pathé, le père de l’actrice Léa Seydoux et le neveu de Nicolas et Michel Seydoux. Sa grand-mère paternelle est Geneviève Schlumberger[2], la fille de Marcel Schlumberger créateur de l’entreprise homonyme.

Biographie

Après un Bac C en 1978, Henri Seydoux est un habitué du Palace[2],[3] à la fin des années 1970 où il croise de multiples personnalités dont Jean-François Bizot fondateur du magazine Actuel[4]. Au début de la décennie suivante, il devient journaliste au sein de ce mensuel[1]. Pour le magazine, il rencontre Roland Moreno qui le pousse à s’intéresser à la micro-informatique[2],[5]. Au milieu des années 1980, il crée avec Pierre Buffin sa première société, BBS, puis BSCA peu après, entreprise d’imagerie 3D : un échec[2]. Mais ce parcours lui permet de s’émanciper définitivement de l’héritage familial fait de pétrole ou de cinéma[4], ce que confirme son ami Philippe Starck en précisant qu’« il n'est pas concerné par un quelconque héritage qu'il aurait reçu[6] ».

Henri Seydoux est l’un des deux principaux investisseurs de la société Christian Louboutin dans les années 1990, et en devient administrateur[7] ; il est également l’un des nombreux investisseurs de la société Devialet deux décennies plus tard.

Partant de l’idée de créer « un agenda à reconnaissance vocale pour aveugle[8] », il cofonde avec Christine de Tourvel et Jean-Pierre Talvard[1] la société de technologie Parrot en 1994. Il l’introduira en bourse en 2006[7] et en 2013 en détient 35,5 % des parts[1].

Vivant depuis le 15 juillet 1989 avec l’ancien mannequin Farida Khelfa, il se marie le 1er [3] ; il est père de quatre enfants[1] : deux filles avec sa première épouse Valérie Schlumberger, l’actrice Léa Seydoux[1],[9] née en 1985 et sa sœur aînée Camille, styliste[6], ainsi que deux garçons (Ismaël et Omer) avec Farida[10].

Henri Seydoux devient membre du Conseil d’administration du groupe Schlumberger[2] en 2009.

Il collabore avec Elon Musk pour équiper les Tesla de téléphones Bluetooth à reconnaissance vocale[11].

Cinéma

Investissement

Henri Seydoux a investi un million d’euros dans le site de vidéos "Brut"[12].

Notes et références

Notes

  1. Certaines sources indiquent qu'il est de nationalité suisse

Références

  1. Gabriel Siméon, « Henri Seydoux échappé du nid », Libération, no supplément EcoFutur, (lire en ligne)
  2. Bruna Basini, « Henri Seydoux, électron libre », Portrait, sur lejdd.fr, HFM, (consulté le )
  3. Fabrice Paineau et Claude Soula, « Henri Seydoux et Farida Khelfa : Les noces rebelles », Obsession, no 5, , p. 66 à 69 (ISSN 0029-4713)
  4. Nguyen - Challenges 2015, p. 58
  5. Géraldine Meignan, « Il murmure à l'oreille des machines », Portrait, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le )
  6. Nguyen - Challenges 2015, p. 59
  7. Clément Pétreault, « Les drôles de machines d'Henri Seydoux », Économie, sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )
  8. Nguyen - Challenges 2015, p. 56
  9. Marie-France Chatrier, « Léa Seydoux : La gloire de ma mère », Cinéma, sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ) : « Sa mère, Valérie Schlumberger, a autrefois renoncé à une carrière de productrice pour devenir une pionnière du commerce équitable. »
  10. Sabrina Champenois, « Témoin de son temps », Portrait, sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
  11. "PERSONNE ne voulait faire des DRONES chez PARROT - RÉUSSIR à RÉALISER SES RÊVES - Henri Seydoux" vidéo YouTube (David Laroche)
  12. Jamal Henni, « Maurice Levy, Michel Combes et Henri Seydoux investissent dans Brut », sur Capital.fr, (consulté le )

Source

  • Thuy-Diep Nguyen, « Henri Seydoux, le gosse de riche devenu inventeur en chef de Parrot », Challenges, no 422, , p. 56 à 59 (ISSN 0751-4417, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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