Henri Raybaud

Henri Charles Raybaud, né à Marseille le et mort le dans la même ville, est un sculpteur français.

Biographie

Henri Raybaud va à Paris pour suivre les cours à l'École des beaux-arts où il est l'élève de Jean-Antoine Injalbert. Il obtient une mention honorable au Salon de 1904 pour un haut-relief Le Berger et la mer. En 1908, il réalise un haut-relief en plâtre représentant Les Nymphes écoutant les chants d'Orphée et L'Orage ; ce dernier est conservé au musée des beaux arts de Marseille.

De 1912 à 1937, date de sa retraite, il enseigne le modelage puis la sculpture à l'École des beaux-arts de Marseille. En 1933 il devient membre de l'Académie de Marseille.

Œuvres dans les collections publiques
  • Alata, centre ville : Monument aux morts, 1910, statue en bronze représentant le sergent Paul-Jérôme Casalonga (1877-1904) mort à Madagascar[1].
  • Allauch, place de l’Hôtel-de-Ville : Monument à Frédéric Chevillon maire d'Allauch et député mort pour la France, 1915, buste en bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, un nouveau buste est exécuté en 1976 par Maurice Lombard[2].
  • Aubagne : Monument aux morts, 1922, construit par l'architecte Gaston Castel, ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3].
  • Auriol, cours de Verdun : Monument aux morts de la guerre 1914-1918[4].
  • Carpentras : place Jean-Jaurès : Monument aux morts de la guerre de 1914-1918[5].
  • Marseille :
    • escalier monumental de la gare de Marseille-Saint-Charles : Les Vendanges, La Moisson, Les Fleurs, Les Fruits, La Chasse et La Pêche, 1927, six groupes en bronze[6].
    • musée des beaux-arts : L'Orage, bas-relief[7].
    • place de la Corderie-Henri-Bergasse : Monument à Frédéric Chevillon, 1922, groupe en pierre. Le monument représente la France en bonnet phrygien présentant un sabre au jeune député pour qu'il aille la défendre.
    • Tribunal de commerce de Marseille : Thémis, 1933, statue en pierre représentant la déesse tenant de la main gauche le code de la Loi et s'appuyant de la droite sur un glaive.
  • Trets, place de la mairie : Monument aux morts, allégorie de la victoire[8].

Galerie
  • Autres oeuvres d'Henri Raybaud
  • Thémis, Tribunal de commerce de Marseille
    Thémis, Tribunal de commerce de Marseille
  • Monument à Frédéric Chevillon, place de la corderie - Henri Bergasse
    Monument à Frédéric Chevillon, place de la corderie - Henri Bergasse
  • La Victoire ailée, groupe sommital du monument aux morts de la ville d'Aubagne
    La Victoire ailée, groupe sommital du monument aux morts de la ville d'Aubagne

Notes et références
  1. Le sergent Paul Jérôme Casalonga
  2. « Monument au docteur Joseph Chevillon – Allauch (remplacé) », notice sur e-monumen.net.
  3. Notice no PA13000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Monument aux morts de la guerre de 14-18 », notice no MHR93_20101301312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  5. « MonumenMHR93_20101301312t aux morts », notice no MHR93_20108400922, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  6. « Escalier de la gare Saint-Charles – Marseille », notice sur e-monumen.net.
  7. « L'Orage », notice no 000SC004438, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « monument aux morts de Trets », notice no MHR93_20101302186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie
  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 379-380.

Liens externes
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