Henri Joannon
Henri Joannon, né le à Montmarault (Allier) et mort le à Saint-Flour (Cantal), est un homme politique français.
| Henri Joannon | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (4 mois et 3 jours) | |
| Élection | 21 octobre 1945 | 
| Circonscription | Cantal | 
| Législature | Ire Constituante | 
| Groupe politique | RI | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Montmarault, France | 
| Date de décès | (à 83 ans) | 
| Lieu de décès | Saint-Flour, France | 
| Nationalité | Française | 
| Profession | Pharmacien | 
Biographie
    
    Études
    
Issu d'une famille catholique pratiquante, Henri Joannon effectue ses études au collège mariste Saint-Joseph à Montluçon, puis des études de pharmacie à Lyon, puis il a exercé la profession de pharmacien dans une officine à Murat dans le Cantal.
Résistance et déportation
    

Bien qu'il ne fit jamais partie d'un réseau organisé, il fut connu pour des faits de participation à la Résistance. À la suite d'une dénonciation effectuée auprès des services de la préfecture d'Aurillac, il sera arrêté le après un attentat perpétré contre un officier allemand (et pour lequel il est étranger).
Incarcéré à la prison de Clermont-Ferrand, il déporté au camp de concentration de Neuengamme le et sera libéré le , alors qu'il avait été évacué vers le mouroir de Sandbostel après avoir contracté le typhus [1].
Activité politique
    
Après son retour en France, il se présente aux élections à l'Assemblée constituante de 1946. Ne se représentant pas à l'élection suivante, Il reprend son travail de pharmacien, devient conseiller municipal tout en animant une cercle d'une association catholique locale [2]. Il décède à Saint-Flour le .
Vie privée
    
Le , il se marie avec Charlotte Amiral à la mairie de Saint-Flour[3].
Décoration
    
 Chevalier dans l'Ordre de Saint-Sylvestre (1983)[5]
 Chevalier dans l'Ordre de Saint-Sylvestre (1983)[5]
Bibliographie
    
- Henri Joannon : Remember! (Souviens-toi) Imprimerie moderne à Aurillac, 1947 (ASIN B000XFYBPC), 156 pages [6].
Odonymie
    
Une rue de Murat, ville où il a vécu et dont il fut le conseiller municipal, porte le nom de l'ancien pharmacien déporté[7].
Notes et références
    
- Charles Guyot-jeannin, « Pharmaciens résistants d'Auvergne », sur persee.fr, (consulté le ).
- « Témoins : Joannon Henri »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur memoiresdesdeportations.org (consulté le ).
- Site afmd-allier.com, article sur Henri Marie Joannon, consulté le 12 juillet 2019
- Site de l'Assemblée Nationale, fiche d'Henri Joannon, consulté le 12 juillet 2019
- http://www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-75-1983-I-ocr.pdf
- Site Google livre "Remember!: (Souviens-toi)", consulté le 12 juillet 2019
- « Rue Henri Joannon sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
Voir aussi
    
    Article connexe
    
Liens externes
    
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