Hector Viger

Hector Viger, dit Victor Viger du Vigneau, né le à Argentan et mort le à Paris est un peintre français.

Biographie

Jean Louis Hector Viger est le fils de Pierre Marin Bruno Viger, propriétaire, et d'Anne Deplanche[1].

Après la mort de son père, sa mère épouse Jean Louis Duvignau, pharmacien à Paris[2].

Il est élève de Martin Drolling, Paul Delaroche et Henri Lehmann, et s'oriente vers la peinture d'histoire et de portraits[3], il expose au Salon à partir de 1845.

Neuf de ses portraits sont exposés au Salon de 1849[4]. En 1850, il intègre le comité central des artistes, il en deviendra le secrétaire général et démissionne de ce poste en 1854.

Il épouse le , à Chalon-sur-Saône, l'artiste peintre Pierrette Mariquot (1832-1893)[5].

En 1860, il quitte l'atelier parisien de la rue Oudinot qu'il partageait avec d'autres artistes, peintres et sculpteurs, pour s'installer au passage Stanislas.

Il se prend de passion pour le Consulat et l’Empire. Napoléon III lui accorde en 1863 l'autorisation de préparer une série de toiles consacrée à l’histoire de la famille impériale[6]. Il loge alors à la Malmaison, installé par l'impératrice Eugénie dans une dépendance du château[7] jusqu'en 1870.

Il meurt à son domicile parisien du passage Stanislas le [8]. Il est inhumé dans le village d'Argentan. Son ami Em. Bertin lui dédie son poème Sunt Lacrymæ Rerum, publié dans Le Parnasse[9].

De nombreux tableaux d'Hector Viger et de son épouse Pierrette restés au domicile du couple sont mis en vente au décès de la veuve Viger[10].

Notes et références

Liens externes

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