Gustavo Óscar Zanchetta

En 2013, François le nomme à la tête du diocèse d'Orán, à 1 700 kilomètres de Buenos Aires[1].

En 2017, le pape le désigne comme assesseur au sein de l’Administration du patrimoine du siège apostolique, qui gère le patrimoine immobilier du Vatican[2].

En 2015, l'une des secrétaires de Zanchetta déclare avoir trouvé des images sexuellement explicites sur le téléphone portable de l'évêque, dont certaines représentant des « jeunes » ayant des relations sexuelles et des images obscènes de Zanchetta. Le pape François convoque Zanchetta à Rome en octobre 2015[3].

En mai 2019, Le pape François déclare, après avoir lu les résultats de l'enquête préliminaire, qu'un « procès était nécessaire contre l'évêque Gustavo Oscar Zanchetta »[4].

Le 8 juin 2019, les procureurs argentins accusent Zanchetta d'avoir abusé sexuellement de deux séminaristes alors qu'il était évêque d'Orán.. Il est alors sommé de se soumettre à un examen psychiatrique, de remettre son passeport et d'établir une résidence en Argentine[5]. Le 28 août 2019, à la suite de pressions du Vatican et de Edgar Peña, l'interdiction de voyager de Zanchetta est levée et il retourne à Rome[6].

Gustavo Oscar Zanchetta est jugé en février 2022 au tribunal d'Orán[7] et reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux séminaristes entre 2016 et 2017. Il est condamné à 4 ans et demi de prison[1]. À la suite de cela, le pape diligente « une enquête canonique contre les clercs et séminaristes ayant déposé contre l'évêque Zanchetta, enquête confiée… à l'avocat canonique de Gustavo Zanchetta, Javier Belda Iniesta »[8].

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