Gouvernement Charles Duclerc
Le gouvernement Charles Duclerc est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Charles Duclerc, ancien ministre de la Deuxième République, constitue un gouvernement de républicains modérés, sans chefs prestigieux.
Composition
    
    Président du Conseil
    
| Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
|---|---|---|---|---|
| Président du Conseil |  | Charles Duclerc | Gauche républicaine | |
Ministres
    
Sous-secrétaires d'État
    
| Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
|---|---|---|---|---|
| Sous-secrétaire d'État à la Justice et aux Cultes (à partir du ) |  | François Varambon[1] | Union républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur |  | Jules Develle[1] | Union républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État aux Finances (à partir du ) |  | Justin Labuze | Gauche républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts (à partir du ) | .jpg.webp) | Jules Logerotte | Gauche républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics (à partir du ) |  | Charles Baïhaut | Union républicaine | |
Remaniement du 13 septembre 1882
    
| Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
|---|---|---|---|---|
| Ministre de l'Intérieur et des Cultes |  | Armand Fallières | Gauche républicaine | |
| Garde des Sceaux, ministre de la Justice |  | Paul Devès | Gauche républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Cultes |  | Jules Develle | Union républicaine | |
| Sous-secrétaire d'État à la Justice |  | François Varambon | Union républicaine | |
Bilan
    
Sur le plan extérieur, le gouvernement ne réussit pas à empêcher la mainmise sur l'Égypte et le canal de Suez par la Grande-Bretagne. Sur le plan intérieur il se heurte aux émeutes ouvrières de Montceau-les Mines et est fragilisé par le manifeste du prince Napoléon.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
    
Le , Charles Duclerc remet la démission du Gouvernement au président de la République, Jules Grévy à la suite d'un désaccord avec son ministre de l'intérieur, Fallières sur l'exclusion des emplois civils ou militaires des membres des anciennes familles régnantes.
Le , Jules Grévy nomme Armand Fallières à la présidence du Conseil des ministres.
Voir aussi
    
    
Notes et références
    
- Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
- Membre du cabinet précédent ayant changé de poste
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail de la politique française





.png.webp)

.jpg.webp)

