Ghassan Tuéni

Ghassan Tuéni, né le et mort le [1], est un homme politique et journaliste libanais. Il occupa plusieurs fonctions ministérielles et diplomatiques : il fut notamment ambassadeur du Liban à l'ONU.

Biographie

Il appartient à une famille éminente de grecs-orthodoxes libanais d'origine syrienne[2],[3].

Il est diplômé en philosophie de l'université américaine de Beyrouth en 1945 et a obtenu une maîtrise en sciences politiques de l'université Harvard en 1946. Il a enseigné les sciences politiques en tant que maître de conférences à l'université américaine de Beyrouth entre 1947 et 1948. Il épouse en 1954 la poétesse Nadia Tuéni.

Il fut aussi longtemps à la tête du journal libanais à grand tirage Al Nahar[4]. Il dirige le comité supervisant la restauration de la cathédrale grecque-orthodoxe Saint-Georges de Beyrouth, après la guerre de 1975-1990.

Il est député de Beyrouth, proche de l'Alliance du 14 Mars à la suite de l'assassinat en décembre 2005 de son fils, le député Gebrane Tuéni.

Il a été le premier député du parti social nationaliste syrien, avant de s'en éloigner fortement pour des raisons politiques.

Ouvrages

  • Une guerre pour les autres, Éditions Jean-Claude Lattès, (ISBN 978-2-7096-0375-1).
  • Enterrer la haine et la vengeance : une vie pour le Liban, Albin Michel, , 189 p. (ISBN 978-2-226-19313-1).
  • Un siècle pour rien : le Moyen-Orient arabe de l'Empire ottoman à l'Empire américain, écrit avec Jean Lacouture et Gérard D. Khoury, Éditions Albin Michel, 2002 (ISBN 978-2226134837).

Notes et références

  1. Le Point, Décès du Libanais Ghassan Tuéni, diplomate et géant de la presse arabe
  2. (en-US) Margalit Fox, « Ghassan Tueni, Top Lebanese Journalist, Dies at 86 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Maggie Fazeli Fard, « Ghassan Tueni, Lebanese journalist and statesman, dies at 86 », The Washington Post, (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  4. Hollande rend hommage à Ghassan Tuéni, Le Figaro, 8 juin 2012.

Liens externes

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