Germaine Peyroles

Germaine Peyroles, née Germaine Merlot le à Montaigu (Jura) et décédée le à Paris[1], est une avocate et femme politique française, membre du Mouvement républicain populaire (MRP). Elle est députée constituante de la Seine-et-Oise entre 1945 et 1946 puis députée du même département entre 1946 et 1951 et entre 1954 et 1955.

Germaine Peyroles
Fonctions
Députée française

(1 an, 8 mois et 17 jours)
Élection
Circonscription Seine-et-Oise
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique MRP

(5 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Seine-et-Oise
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Biographie
Nom de naissance Germaine Merlot
Date de naissance
Lieu de naissance Montaigu (Jura)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Paris 14e
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique MRP
Profession Avocate

Biographie

Origines et vie privée

Germaine Peyroles est issue d'une famille de gauche, qui fut dreyfusarde au début du siècle. Son père, professeur de français, l'incite à suivre des études qui la mènent jusqu'à l'université et l'obtention du certificat d'avocat. Son époux, Georges, est également avocat. Elle s'engage en politique, au Parti démocrate populaire, dont elle devient secrétaire générale de la section féminine.

Elle s'engage dans la Résistance peu après l'armistice de 1940. Le couple recueille des aviateurs anglais dont les appareils ont été abattus au-dessus de la France, les aidant à rejoindre l'Espagne. Ils sont notamment embauchés pour des actions de sabotage par le Special Operations Executive ; son mari est pendant un temps emprisonné. Après la Libération, elle reprend son activité politique, et est élue députée de la Seine-et-Oise.

Elle est mère de quatre enfants ; l'un d'eux est l'écrivain et scénariste Gilles Perrault[2].

Carrière politique

Elle compte parmi les premières femmes députées de l'histoire française.

Dès 1946, avec Madeleine Braun , elle est aussi la première femme à être élue vice-présidente de l'Assemblée nationale, fonction qu'elle occupera plusieurs années, en 1946, 1947, 1948 et 1951.

À ce titre, elle fait partie de la délégation française au congrès de La Haye de mai 1948, qui réunit huit cents participants issus de dix-huit délégations nationales[3].

Décorations

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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