Germaine Gallois

Marthe Jeanne Clémence Gallais dite Germaine Gallois, née le à Paris 10e[1] et morte le à Paris 8e[2], est une chanteuse et comédienne française.

Biographie

Elle naît le 26 février 1869 dans le 10e arrondissement de Paris.

Décédée des suites d'une longue maladie à l'âge de 63 ans, elle était depuis veuve du comédien et chanteur d'opérette Guillaume Guy[3] (1857-1917).

Carrière

Spectacles

  • Voyages dans Paris, première représentation au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, en 1891[4].
  • Les Marionnettes de l'année, première représentation au Théâtre de la Renaissance, à Paris, en 1891[4].
  • La Dot de Brigitte, opérette en 3 actes, livret de Paul Ferrier, Antony Mars, musique de Victor Roger, Gaston Serpette, avec Juliette Simon-Girard (Brigitte), Félix Huguenet (le colonel), Germaine Gallois (Hortense), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
  • Ninette, opéra-comique en 3 actes, livret de Charles Clairville, musique de Charles Lecocq, avec Germaine Gallois (Ninon de Lenclos), Piccaluga (Cyrano), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
  • L'Œil crevé, opéra-bouffe en 3 actes, texte d'Hector Crémieux, musique d'Hervé, avec Germaine Gallois, Gabrielle Méaly, Théâtre des Variétés, .
  • Monsieur Lohengrin, opérette en 3 actes, livret de Fabrice Carré, musique d'Edmond Audran, avec Hittemans (Billemote), Charles Lamy (Boussard), Germaine Gallois (Cécile Blandin), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
  • Le pompier de service, première représentation au Théâtre des Variétés à Paris, en 1897[4].
  • Paris qui marche, revue d'Hector Monréal et Henri Blondeau, musique d’Henri Chatau[note 1], avec pour partenaire Juliette Méaly, Rose Demay, Ève Lavallière, Amélie Diéterle, Émilienne d’Alençon et Suzanne Derval, au théâtre des Variétés, [5],[6],[7],[8].
  • Les petites Barnett, première représentation au Théâtre des Variétés à Paris, en 1898[4].
  • La Fille de Madame Angot, opérette en 3 actes, texte de Clairville, Paul Siraudin, Victor Koning, musique de Charles Lecocq, avec Jeanne Saulier (Clairette), Germaine Gallois (Mademoiselle Lange), Théâtre des Variétés, .
  • Pâris ou Le bon juge, opérette en 2 actes, livret de Robert de Flers, Gaston Arman de Caillavet, musique de Claude Terrasse, costumes de Landolf, avec Charles Lamy (Pâris), Germaine Gallois (Vénus), Alice Bonheur (Glycère), première représentation : Théâtre des Capucines, [9],[10],[11],[note 2].
  • La Revue du centenaire, revue à grand spectacle en 3 actes de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, Théâtre des Variétés[12].
  • Geneviève de Brabant, opéra-féerie en trois actes, paroles de Hector Crémieux et Étienne Tréfeu; musique de Jacques Offenbach, le au Théâtre des Variétés[13].
  • Un petit trou pas cher, comédie en un acte de Yves Mirande et Henri Caen, Comédie Royale, .
  • Mozart, comédie musicale en trois actes de Sacha Guitry, musique de Reynaldo Hahn, théâtre Édouard VII, Germaine Gallois (Madame d'Epinay), 1925, reprise à Londres en [14].

Œuvres musicales

Partition de la valse « Tout passe », par Rodolphe Berger ; illustrateur : Richard Barabandy (1842-1902). Une inscription « à Germaine Gallois » se lit au-dessus de l'illustration.
  • « Ce que l'on rêve », de Rodolphe Berger, avec Germaine Gallois comme chanteuse ; dont un enregistrement en 1902[4].
  • « Amoureuse », de Rodolphe Berger, 3 éditions entre 1905 et 1906[15].
  • « Sourire d'avril », de Maurice Depret, avec Germaine Gallois comme chanteuse[4] ; 3 éditions en 1906[15].
  • « Griserie de caresses », de Germaine Gallois (auteure et interprète), éditée à New-York par Columbia en 1906[15].
  • « Tout passe », de Rodolphe Berger, avec Germaine Gallois comme chanteuse[4] ; 5 éditions en 1906[15] ; un enregistrement édité en 1996[4].
  • « 1900-1920 » avec Germaine Gallois comme chanteuse ; enregistrement édité en 2000[4].

Galerie

Notes et références

Notes

  1. qui compose notamment pour cette revue, la célèbre chanson, Frou-frou.
  2. Les auteurs de Pâris ou le bon juge comptent sur les appas peu dissimulés d'Alice Bonheur, Germaine Gallois, Renée Desprez et Jeanne Dirys; et les drapages savants, « qui accusent par devant et trahissent par derrière ».

Références

  1. Acte de naissance n° 963 (vue 1/31) avec mention marginale de la légitimation. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 10e arrondissement, registre des naissances de 1869.
  2. Acte de décès n° 1766 (vue 8/15). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1932.
  3. Régis Gignoux, « Guy », Le Figaro, no 60, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Germaine Gallois (1869-1932) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  5. Hector Monréal et Henri Blondeau, Paris qui marche : revue en trois actes, dix tableaux, Paris, Stock, , 196 p. (lire en ligne).
  6. « Paris qui marche, revue de Monréal et Blondeau : documents iconographiques », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Paris-théâtre », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Revue illustrée », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  10. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  11. DOI Lebois André. Claude Terrasse et ses librettistes. In: Littératures 21,1974. Paroles et musique. pp. 69-129
  12. Polaire, Polaire par elle-même, Paris, Figuière, 1933, p. 158
  13. Louis Schneider et Pierre Souvestre, « Théatre des Variétés, Geneviève de Brabant », Comoedia, no 96, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  14. Odette David, L'autobiographie de convenance de Madame d'Epinay, L'Harmattan, 2007, p. 91
  15. Worldcat

Liens externes

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