Georges Lechein

Georges Lechein (1886 à Schaerbeek - ?) est un résistant belge.

Lui et son épouse Thérèse Lauwereys ont vécu deux guerres. Georges Lechein se distingue comme agent de renseignement durant la guerre de 14-18 et comme chef de réseau d'une organisation de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale [1].

« le devoir impérieux de perpétuer les noms des héros et des martyrs pour une postérité trop souvent oublieuse et ingrate [2] »

Première Guerre mondiale

Il est alors agent et expert en renseignements militaires. Il travaille avec le Deuxième Bureau, le service de renseignements de l'armée française[1].

Seconde Guerre mondiale

Il est le fondateur de l’organisation Portemine du Service de renseignement Zéro en juillet 1940[1]. Recrute et structure rapidement. Il développe le réseau dans presque toute la Belgique[1].

Ses noms de code sont « Portemine », « Clément »[1].

Ses activités incluent[1]

  • les renseignements militaires, économiques, politiques et de sûreté;
  • le dépistage de traîtres;
  • le terrorisme anti-collaborationniste;
  • l’hébergement et l’évacuation;
  • l’aide aux réfractaires;
  • le sabotage;
  • la diffusion de tracts patriotiques et de la diffusion de la presse clandestine « La Libre Belgique Peter Pan »;
  • la propagande défaitiste dans les milieux ennemis.

Capturé avenue Fonsny à Saint-Gilles, Hôtel des Acacias par la Geheime Feldpolizei le , il est déporté vers l’Allemagne le de la même année pour la prison de Bochum jusqu’au , passe un mois au camp de Papenburg et est ensuite incarcéré à la prison de Brandebourg[1]. Il comparaît le dans l’affaire Van Damme[3] devant le Tribunal populaire de Berlin (Volksgerichtshof)[1],[3]. Son jugement est remis. Libéré par les Russes le , il rentre au pays début juin. Il est resté au secret toute la durée de sa captivité, régime Nacht und Nebel (Nuit et brouillard)[1].

Sources bibliographiques

Notes et références

  1. CEGES AA_1089 Portemine F 1 et F 3.2
  2. Livre d’Or de la Résistance belge, Éditions Leclercq, Bruxelles, 1948, préface
  3. Fernand Strubbe 2000, p. 160

Voir aussi

Lien externe

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