Georges Ista

Georges Ista, né le à Liège et mort le à Paris 16e, est un écrivain de langue wallonne et militant wallon, également scénariste, dessinateur, peintre et aquafortiste.

Il fut un auteur dramatique fécond, collabora à diverses revues wallonnes militantes convaincu que le wallon était un complément de l'identité française de la Wallonie.

Biographie

Georges François Hubert Ista[1] naît le ou le à Liège[2].

Il exerce d'abord la profession de tapissier garnisseur comme son père[3]. C'est un autodidacte dans les différents arts qu'il pratique[3]. Il est membre du Cercle royal des beaux-arts de Liège[3]. Il signe une affiche de ses initiales G.I. pour un tournoi d'escrime chez l'imprimeur Bénard[3]. Il écrit des pièces en wallon dont Mon-n-onke Djouprèle (1904), Mitchî Pèkèt (1908) et Li båbô (1912)[3]. En outre, il est membre du Cercle d'Escrime de l'Est dont le président en 1895 est Henri Gordinne[3]. On retrouve son travail dans les pages du supplément illustré de La Meuse entre 1901 et 1904[3].

Il cesse définitivement sa collaboration avec la maison d'édition Gordinne après son émigration à Paris en 1909, dont la soixantaine de planches réalisées en font le contributeur le plus prolifique du catalogue d'images populaires de cet éditeur[3].

Mais ce n’est qu’en 1912 qu'il rompt sa collaboration avec le Journal de Liège, pour lequel il tient une chronique intitulée Propos libres et variés[3]. En 1913 et 1914, il travaille toujours avec L'Express pour qui il écrit deux dialogues par semaine, Hâre et hote[3]. Il publie encore à Liège chez Bénard ses Contes et nouvelles[3]. Il passe la guerre à Sy, chez le peintre Richard Heintz[3].

En 1918, il se fixe définitivement à Paris où il vit de sa plume[2]. Il officie là comme chroniqueur, nouvelliste[3]. Il travaille également comme dessinateur humoristique dans Comœdia, La Petite République, Le Rire, Le Magasin pittoresque, Le Sourire, L'Œuvre ou Le Merle Blanc[3]. En 1922, il recommande Georges Simenon aux rédactions des journaux auxquels il collabore[3]. Mercure de France vante en 1931 les « ingénieuses harmonies colorées » d'un de ses tableaux exposés à la galerie Windels[3].

Il meurt le [2] à Paris 16e à l'âge de 64 ans.

Œuvres

Publications

  • Rosière malgré elle, Paris, Éditions Prima, coll. « gauloise », 1928, 48 p. (BNF 32272752).

Comme scénariste

Postérité

Une place Georges Ista se trouve dans le quartier liégeois de Vennes[4].

Notes et références

  1. « Naissance le 14 novembre 1874 à Liège, Province Liège / Liège (Belgique) », sur openarchieven.nl (consulté le ).
  2. Paul Delforge, « Ista Georges - Culture, Bande dessinée, Lettres wallonnes », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le ).
  3. Paques 2012.
  4. « Les rues de notre quartier », sur Vennes via Wikiwix (consulté le )

Annexes

Bibliographie

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Étude

  • Frédéric Paques, Avant Hergé : Étude des premières apparitions de bande dessinée en Belgique francophone (1830-1914), t. 1 : Texte, Liège, Université de Liège, , 337 p., PDF (lire en ligne), p. 215-216. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    Thèse présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’art sous la direction de Jean-Patrick Duchesne. Année académique 2011-2012

Livres

Périodiques

Liens externes

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